mardi 8 mars 2016

L'alcool dans le Sahara occidental marocain: occasions ratées...



Un Sahraoui des camps de Tindouf vient de m'apprendre qu'un quart de mahia (eau de vie) Taourirt marocaine vaut 1000 Dinars dans les camps et il est devenu introuvable. Les réfugiés ne peuvent fabriquer eux-mêmes leur mahia par manque de fruit et en raison des contrôles policiers.

Les nomades qui circulaient dans le Sahara occidental marocain étant musulmans à 100% , ne buvaient que du thé vert. Mais lorsque des groupes de leurs jeunes sont allés faire leurs études au Maroc du nord, ils y découvrent le marxisme, l'amour  libre et l'alcool. Ce fut le cas du leader El Ouali et de ses amis. Ce sera le cas des jeunes qui iront à Alger, à Annaba, à Oran, en Espagne et à Cuba.

Mais aujourd'hui, seuls les membres de la direction du Polisario peuvent boire. Ils reçoivent leurs bouteilles d'Espagne ou d'Alger à plus de 1 500 kilomètres au nord.  Les autres réfugiés doivent continuer de boire les seuls discours des dirigeants et d'être de bons musulmans, mais pas trop. Des imams qui voulaient augmenter le dosage de l'islam ont été arrêtés.

Comme l'essentiel de la drogue et de tous les autres produits de contrebande, l'alcool arrive aux camps soit par le nord soit par le sud après avoir contourné le mur marocain de défense.

Il faudrait aider nos producteurs de mahia afin qu'ils puissent utiliser des drones pour jeter du ciel des présents pour nos frères séquestrés à Tindouf. Sinon, on pourrait imaginer des catapultes pour faire traverser la frontière à ce satané mais nécessaire breuvage. Ainsi, tous ces fruits pourris pourraient servir la cause nationale !V

A VOS ALAMBICS  CITOYENS !
AVEC  DES  FRUITS POURRIS SERVEZ  LA  CAUSE  NATIONALE !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire