mardi 11 avril 2017

Polygamie: Monseigneur et des demis et des quarts d'homme

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Sur l'Archipel du Nikahistan, il y a très peu, très peu d'hommes...


Dans notre pays, le mariage est projeté hypocritement comme une réalisation de soi, une maturité, une sagesse et un antidote contre la déroute, la dépravation, et la perversion. Il est conçu dans l’unique but de fonder une famille et d'assurer une progéniture.


Or, la pratique légale de la polygamie vient démasquer cette institution hypocrite...  Pire, de passage cet après midi chez un ami aalem (savant en islam), à son bureau au Conseil Régional des Oulamas, je l'ai entendu essayer de convaincre une jeune femme d'accepter que son mari épouse une seconde femme sinon elle "sera divorcée" (expression arabo islamique qui veut dire répudiée).
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J'ai entendu le aalem dire à la femme: " Il serait mieux pour toi d'accepter un demi mari au lieu d'avoir zéro mari !". Lorsque le aalem a fini son travail je lui demande: " S'il y a des demis maris, il y a aussi des quarts de mari ?" 
- Notre ex Ministre islamiste de la Justice qui a deux épouses, est effectivement deux demis mari ce qui est supérieur à un seul mari ! Me dit le aalem.

- Tiens ! Encore un de vos illogismes islamiques ! Dis-je.
- Mécréant ! Mais Allah est Clément et Miséricordieux !

- Pour toutes celles qui ont des maris virtuels, sur Facebook par exemple, ce sera combien en terme de "mari" ? Zéro mari virgule un ? Ou un petit mari de l'ensemble Z, c'est-à-dire moins un mari ?  Demandai-je au savant avant de vite changer de sujet ... 



En effet, dans notre société musulmane, la réalité du mariage est tout autre, en général, car cette "institution" est le seul moyen pour nos concitoyens d'avoir des rapports sexuels. Le mariage n’a donc, ici, aucune vertu morale. Il n’est que l’expression de l’aboutissement désiré et souhaité pour contrer la frustration sexuelle. Le mariage n’est souvent, que le résultat d’une pression sociale qui finit par un viol organisé...




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