A l'occasion de ce Premier Mai, voici un poème libre sur le problème d'héritage dont souffre presque tous les travailleurs qui, par essence, sont des déshérités, victimes de leur naissance...
La vie de garage
Est le seul apanage
Des connectés aux alliages
Alliages de fric et d'esclavage
Dans le garage
Ils sont sans âge
Ils ignorent le partage
Ils ne savent que le niquage
Ils aiment le beau fromage
Ils donnent le rinçage
A tous équipages
De leurs parages
De grignotage
En tripatouillage
Puis en enfantillages
Ils se poussent un plumage
Enfoncés dans l'engrenage
Oubliant l'entourage
Pas très sages
Ils ont la rage
Fous du chaînage
Pour du fromage
Du vrai couillonnage
Ils servent le grand niquage
Prolétariser tous les vendeurs
Enrichir les gros renifleurs
Réduire les entrepreneurs
Servir les voleurs tel est le grand niquage
Ce n'est pas de la modernité
Ce n'est pas de l'humanité
Ce n'est ni bonté ni beauté
C'est la face trompeuse de la médiocrité
Médiocrité capitaliste
Avec la sauce islamiste
Médiocrité arriviste
Dans un bled anarchiste, je-m’en-foutiste
Donnant les épiciers
A manger aux banquiers,
Ils ont le spleen des gros fermiers
Leur appétit abyssal en fait des menuisiers
Menuisiers de bières
Des bières en bois sans air
Des bières bien fermées à l'air
Où l'on n'a plus besoin ni d'aliment ni d'air
Allah irhamna
o yaltaf bina
fi had donia
al mo9awada
Signé: Une victime de la SCIE (Société Capitaliste Individualiste et Égoïste)
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