Ci-dessus Aziz Akhanouche portant le même tricot qu'il a fait teindre en bleu pour qu'on croit qu'il a deux tricots ! Le pauvre !
Le second homme le plus riche du royaume: Aziz Akhanouche qui aurait gagné rien qu'en 2016 pas moins de 280 milliards marocains soit 280 millions d'Euros avec sa soixantaine de S.A. (Sociétés Anonymes), c'est-à-dire que ses gains ont dépassé le budget du Palais Royal, cet homme est montré lors de sa dernière visite à son douar d'origine, dans l'Anti Atlas, dans une vidéo que je viens de recevoir d'un ami Soussi de Marrakech....
Un bataillon de femmes toutes de noir enveloppées et cagoulées, lance des you you de Tamazight chleuh... Et tels des officiers de ce bataillon cagoulé, trois ou quatre femmes sont emballées dans du tissu blanc. Ce sont elles qui bougent le plus. Les mâles sont si minoritaires qu'on n'entend que des voix féminines. Des you you encore des you toujours des you you !...
Précédant le convoi, un beau 4X4 vient barrer la route... Juste après, les belles berlines arrivent. Le richissime Aziz descend de la première voiture. Il descend un peu trop vite: preuve qu'il n'a pas encore l'habitude du protocole. Un roi ne descend jamais vite de voiture...
Habillé d'un simple tricot couleur sahara, il salue la foule et se met à se rapprocher de l'entrée d'une maison. Il passe à un aide, les deux bouquets de fleurs reçus des mains de personnes vêtues de noir et cagoulées, des filles ou des femmes. Celles-ci, devant le grand homme, ouvrent leur accoutrement comme par enchantement. Et on aperçoit de belles poitrines avec des décolletés...
Il échange de très brefs salamalek avec quelques vieux en djellaba en traversant, dans la foule, la petite placette devant la maison. Un laps de temps, quelques secondes, il se retrouve seul au milieu de la foule: On dirait un innocent agneau perdu dans une foule hostile qui n'attend que l'occasion pour le charcuter, le dépecer et le manger... D'autant plus qu'on sait que nul n'est prophète dans son pays... Puis Aziz retourne à sa voiture...
(Je m'endors devant mon pc où j'ai revu la vidéo)
Le convoi s'apprêtait à faire demi tour lorsque Aziz l'arrêta: "Il faut que je fasse une révolution vestimentaire féminine dans Tamazight ! Nous allons brûler tous les tissus noirs du deuil chrétien et les tissus blancs du deuil musulman! Nous allons libérer les cheveux des filles et des femmes ! Nous sommes au XXI ème siècle ! Tamazight se souviendra de moi !" Se dit le seul ministre marocain à faire cadeau de son salaire à la communauté nationale (l'Etat?).
Il ressortit de sa voiture et dit à la foule:" Nous allons ouvrir des bureaux dans tous les souks du Souss ! Chaque femme qui y dépose son emballage noir ou blanc recevra une tenue de Zara et un million si elle libère ses cheveux ! Nous brûlerons ces emballages dans des fêtes avec ahwach ...
Un immense et très long "viva!" retentit si fort que l'échos fut entendu jusque dans la plaine du Souss ! Mais un conseiller qui accompagnait Aziz, le leader du RNI, lui dit:" Méfiez-vous, Monsieur ! Votre fougue et votre élan peuvent vous créer des problèmes ! Regardez dans la plaine, toutes les agglomérations sont aux mains des islamistes qui sont pour le maximum d'emballage pour les femmes ! Et notre chef de gouvernement ! C'est un fkih, fils de fkih ! Et les fkihs aiment cacher tout ce qui rappelle le sexe. Ils adorent le "star" (rideau mythique cachant les réalités sociales)...
- Oui ! Mais avec l'argent on peut faire des merveilles ! N'est-ce-pas ? Je n'ai qu'à dépenser ce que j'ai gagné en 2016 pour libérer les 280 000 femmes cagoulées ! Lança Aziz Akhanouche, avant de dire en tachelhite, langue locale:
Aytma istma, timgharine lante ghal7okoma, timgharine ti7orine an ra ! ikhassa anjdar lkatane ad li gane win fghanstane ! win talibane win zalate d'ljahl d takhalouf win zmane nl misiria d jo3 dl 3obodia dl 9rina al ka7la !!!
Une jeune fille se met à crier à côté de la seule personne qui n'a pas jeté par terre son emballage noir:" Un Daechien ! Un Daechien ! Au secours !"... Les cris me réveillèrent, je quittai mon bureau et j'allai dormir...
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