dimanche 26 février 2017

Maroc: Chienlit et pharmachiens chez les pharmaciens

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Hier soir, j'étais à un luxueux mariage d'une fille qui a dépensé 90 millions pour avoir son diplôme de "Docteur en pharmacie"... Et n'ayant pas pu faire une officine à côté de papa et maman, elle devient une femme au foyer mariée avec un autre gros paquet de millions par son riche géniteur à un fils de riche dont la femme ne pourrait jamais a wili ! wili ! "s'abaisser" à être à un comptoir pour servir des pauvres qui viennent finir de se faire déplumer par le système de santé malade du CSSI (Capitalisme Sauvage à la Sauce Islamique) ! Lalla Doctora, Bent sidi Lhadj ne peut pas devenir une épicière ! A wili ! wili ! Devenir une Kahxba bien cachée serait plus acceptable ! 

Certains métiers libéraux sont aux abois ! Exemple celui de "pharmacien". Les derniers arrivés sont devant un tagine avec juste des traces d'huile au fond. La majorité de ces nouveaux dupe-plumés est, cependant, issue de familles plus ou moins aisées car plus le temps passe, plus le système injuste fait reproduire les riches et les aisés...

Les écarts de revenus dans ce métier vont de un à vingt fois plus et davantage. La grande majorité de ces diplômés pour s'occuper de médicaments font tout sauf leur métier. Trop souvent, ils laissent leur officine à des employés honteusement exploités puisque payés une misère (moins de 10% des revenus de l'officine)...

Les plus respectés et les plus écoutés sont ceux qui font "de la politique" en oubliant totalement de se montrer à leur pharmacie !
Dans ces conditions comment ne pas voir la majorité de ces "docteurs" être aux abois en voulant rééditer les privilèges scandaleux des anciens du métier qui se sont, généralement, très bien remplis les poches !

En effet, la corporation passablement mafieuse de ces "utilisateurs bureaucratiques de leurs diplômes" tente de faire pression sur l'Etat pour sauvegarder ses privilèges aux dépens de la communauté nationale qui n'a pas les moyens de faire des cadeaux fiscaux à des gens qui, trop souvent, et encore une fois, font tout sauf leur métier !

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