dimanche 17 janvier 2016

Vie réelle: Djihad au parfum sexuel entre Marrakech et Fès

                            
Marrakech, tout comme Fès sont deux ville nées du "nikah" halal. Autrement dit le résultat d'un accouplement béni par Allah et d'une "assabya" (cf Ibn Khaldoune) bénie par le Grand Capital Local (GCL). Cette "assabya" vit avec le "niquage" mutuel. Les riches niquant les pauvres de jour et les pauvres niquant de nuit pour se multiplier afin d'avoir leur revanche...


Au début du XXème siècle, le roi Moulay Hafid quittait Marrakech pour aller faire du djihad contre son jeune frère  à Fès, Moulay Abdel Aziz accusé d'avoir vendu le royaume aux "mécréants". A mi-chemin, et à la vue de l'armée française, il changera radicalement d'avis pour aller vendre lui-même le bled à Algésiras...

Les deux principales villes du Maroc étaient, en effet, Fès au nord et Marrakech au sud. S'il n'y avait pas entre ces deux cités la chaîne du Moyen Atlas peuplée d'Amazighs libres et fiers, les deux villes impériales se seraient entre tuées dans un djihad va-nu-pieds sanguinaire et sans fin. On n'aurait plus qu'une ville. Le royaume manquerait cruellement de Fassis ou de Marrakechis..
.
Il y a toute une littérature qui montre l'antagonisme séculaire entre ces deux villes "impériales" marocaines, villes nombrilistes par excellence...

En accueillant les fuyards d'Andalousie, Fès dama le pion à Marrakech. Celle-ci, avec son "armée" et sa position resta la capitale du Maroc appelé en Orient "Marrakech"... Elle accueilla tellement de Noirs africains que l'un d'eux en devint Pacha (Le Glaoui). Tandis que Fès, la "spirituelle", se dota d'usines d'armes à feu...

Mais avec la naissance du mythique "Mouvement National" conduit par des Fassis agents du panarabisme (Allal El Fassi & co), la ville de Fès fut promue "capitale spirituelle du royaume" (comme si l'esprit pouvait avoir une capitale). En réalité elle sera le souk d'un partage léonin de toutes les richesses du Maroc...

Cependant, il y a des exceptions qui justifient la règles de cette main mise sur le bled. Exemple: Akhanouche, un Amazigh de Tafraout à la tête d'une soixantaine de S.A. et d'une des plus grosses fortunes du Maroc... Cependant, ce Soussi parle fassi...

Autre exemple: Un Marrakechi qui devint chef du parti fassi : Boucetta. Un Marrakechi qui n'est pas né avec une cuillère en or dans la bouche...

Et, à présent, alors que les dynasties fassies pourrissent dans "leurs" richesses, un cycliste issu du peuple des montagnes, devint chef de leur glorieux parti...

Boucetta, octogénaire devenu patriarche, assiste au Conseil National du Parti... Il ovationne le cycliste...
Lorsqu'il prend la parole, il répète deux fois le mot "djihad" en appelant les militants à faire du djihad pour gagner les prochaines élections et pour propulser le cycliste chef de gouvernement pour, entre autres, se venger de cette clique fassie qui n'a jamais accepté un marrakechi comme chef...

Il embrasse le cycliste et lui dit à l'oreille en tremblant:
- Mon frère! Continue de niquer ces Fassis! Ne te laisse pas impressionner par leurs richesses ni par leurs diplômes! Ce ne sont que des tigres en papier! Allah est Juste, Grand et Omnipotent ! Au djihad!!!!....

  A droite un descendant de Fassis et il est moins riche que le jeune archi milliardaire de gauche descendant d'Amazighs mais marié à une Fassie et parlant comme un Fassi... Autrement dit que serions-nous sans les Fassis qui, au moins eux, ne niquent ni leurs frères ni leurs oncles...
Qu'Allah garde donc nos Fassis qui tentent de jouer le rôle de nos juifs perdus !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire