mardi 26 janvier 2016

Maroc: Les bourgeois du poulailler aux abois

El Omari est petit de taille et il fait le salut hitlérien...



Après avoir élu un cycliste chef de l'ex glorieux parti nationaliste (l'Istiqlal), la bourgeoisie marocaine voit un autre de ses pans choisir comme chef le fils d'une dame avicultrice (élève des poulets) (le PAM). C'est que les bourgeois qui pensent ont autre chose à faire ... Alors, ils laissent la place de chef d'orchestre à un homme dynamique issu du peuple... Car quoi qu'on dise il faut reconnaître que être fils du peuple est déjà la meilleure des médailles, le meilleur des diplômes...

Le premier chef s'appelle Chabat, tandis que le second, ci-dessus, se nomme El Omari. Ce sont deux arrivistes purs et durs. Où vont-ils? Personne ne le sait à commencer par eux même! Ce sont des hommes "d'action" qui semblent mépriser la "connaissance".

Pendant que ces sidis font du cirque pour la galerie, la bourgeoisie fait quelque chose de plus sérieux: Se remplir les poches, collectionner les propriétés, s'emparer de secteurs entiers de l'économie nationale, garnir leurs comptes bancaires à l'étranger et essayer d'avoir la nationalité ou, au moins, un pied dans la vieille Europe.

Il n'y a pas d'esprit moderne, en effet, qui ne doute pas. Et nos bourgeois sont les premiers à douter que leur enrichissement insolent ne soit pas éternel.  Lorsqu'on pille une populace, celle-ci finit toujours par se réveiller

Et vous voulez que face à cette injustice structurelle, il pleuve ?! Et vous voulez que la paix sociale dure encore longtemps ?!





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