La fête du sacrifice du mouton, l'Aid Al Adha, se déroule dans nos villes dans une atmosphère d'ennui. Seuls quelques groupes de jeunes des quartiers populaires animent timidement les ruelles sous l'oeil plutôt malveillant des autorités et de la classe des nantis.
Nous venons de vivre une fête où on ne s'amuse pas. Ni danses, ni musique. Que des prières et de la bouffe!
Puisqu'il faut toujours faire référence à l'époque du Prophète qui a institué ce sacrifice d'origine plus ou moins juive, on peut affirmer qu'à cette époque-là, il y a 14 siècles, les premiers musulmans s'amusaient bien avec les épées et les flèches, et avec les chevaux.
A présent, il n'y a plus ni épées ni flèches, ni chevaux. Il n'y a que la nouvelle divinité païenne qui vous bloque et qui vous verse des ruisseaux d'images. Il n'y a qu'une minorité de musulmans qui peut traverser le Détroit ou prendre l'avion pour aller s'amuser sous d'autres cieux à l'occasion des fêtes d'autres religions. Dans le pays, en effet, les discothèques et autres boîtes de nuit sont incluses par le registre officiel dans les espaces haram. Des lieux que les gens bien, les jeunes bien élevés ne fréquentent généralement pas...
A QUAND DONC
DES ESPACES HALAL
POUR S'AMUSER ET SE DÉFOULER ?
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