Au lieu de soutenir l'Algérie dans son entreprise de division du Maroc, l'Afrique du Sud devrait penser à résoudre le problème de ces mineurs qui extraient de l'or et qui touchent des miettes de pain...
Massif. Malgré l'ultimatum du groupe minier sud-africain AngloGold Ashanti, les salariés manifestaient toujours dans les rues Carletonville (sud-ouest de Johannesburg). Le numéro trois mondial de l'or avait menacé de licenciement les 24.000 mineurs qui paralysaient ses six sites depuis un mois s'ils ne cessaient pas leur mouvement avant midi. «Les 12.000 grévistes des trois sites de Carletonville ne s'étant pas présentés à l'heure dite, le processus conduisant à l'envoi de lettres de licenciement a commencé, mais nous continuons à discuter, et nous voulons éviter ça», a indiqué le porte-parole de l'entreprise, Alan Fine. D'autres compagnies minières ont déjà procédé à des licenciements massifs de mineurs grévistes. Anglo American Platinum (Amplats), le plus gros producteur de platine au monde, a licencié 12.000 employés ce mois-ci, et Gold Fields, spécialisé dans l'or, a licencié 8 500 mineurs grévistes mardi.
Soit un nombre de licenciés supérieur à celui des Sahraouis retenus dans les campements de Tindouf en Algérie et qui forment une chimérique RASD ( Régie Autonome des Sables du Désert )...
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