jeudi 25 octobre 2012

INTERNATIONALE ISLAMISTE: PITIE POUR LA SYRIE

<strong>En ruine</strong>. Un drapeau de l'opposition syrienne flotte au-dessus d'une rue entièrement détruite de la ville d'Homs, en Syrie. Le médiateur de l'ONU et de la Ligue Arabe, Lakhdar Brahimi, a estimé mercredi devant le Conseil de sécurité qu'un cessez le feu en Syrie serait «un petit pas». Il a ensuite alerté sur les risques d'une extension du conflit aux pays voisins.
C'est une des nombreuses rues de Homs et d' Alep détruites par la guerre que se livrent les tenants de la "renaissance unioniste et socialiste arabe"d'un côté et les tenants d'un islamisme hétérogène à la sauce occidentale de l'autre.
Des Syriens résidents ici à Agadir ne parlent plus qu'au compte-gouttes. Ils ont l'air complètement désorientés et perdus. Ils végètent plus ou moins misérablement parmi leurs "frères" marocains. Un petit groupe parmi eux était venu faire du forage de puits d'eau. Un autre duo était venu de Syrie avec un grand conteneur de pierre blanche pour recouvrir des villas...
Leur pays est à présent victime de la rencontre entre les Occidentaux promoteurs des Droits de l'Homme et les Islamistes apparemment normaux tels les Cheikh d'Arabie, rencontre sur un terrain préparé par la dynastie anachronique du Parti Baâth... Cette rencontre est pire que la plus mauvaise des rencontres astrales.

<strong>Incertaine</strong>. Court moment de répit pour cet homme, le visage posé sur le Coran. Dehors, dans les rues d'Alep, les rebelles ont élargi ce jeudi leur emprise sur la deuxième ville du pays où des combats acharnés se déroulent depuis plus de trois mois. Alors, dans ce contexte de violences croissantes, la mise en œuvre de la trêve (qui doit officiellement être accordée par Damas) orchestrée par l'émissaire international Lakhdar Brahimi pour la fête musulmane d'Al-Adha qui commence demain, paraît d'ores et déjà compromise. Pour sa part, la nouvelle commissaire de l'ONU chargée d'enquêter sur les violations des droits de l'Homme en Syrie, Carla del Ponte, a déclaré vouloir identifier les «hauts responsables» des «crimes contre l'humanité et des crimes de guerre», tandis que la Commission attend toujours d'être reçue à Damas.

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