La ville de Tanger, plus précisément le quartier populaire de Beni Makada, vit des heures difficiles. Un père de dix enfants est mort suite à ses blessures dans des échauffourées. Un agent d'autorité aurait été pris en otage. Le défoulement d'une jeunesse désoeuvrée continue sur fond d'une discorde autour de terrains et de constructions anarchiques...
La population a montré son manque flagrant de maturité en ne participant pas ( moins de 20% de participants) aux dernières élections législatives partielles. Pourtant cette ville a accaparé plus que sa part des richesses du pays. Elle ne bougeait pas quand on lui apportait l'eau par bateaux et quand elle vivait dans une atmosphère d' odeur nauséabonde et un régime policier...
Mais, c'est vrai que l'ingratitude est une de nos principales caractéristiques de Tanger à Baghdad et de Tanger à Dakar...
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