mardi 14 juin 2016

Maroc: Les petits poissons victimes de la maladie du Makhzen


Lorsqu'un bateau rapporte beaucoup plus que les autres, on est en droit de demander pourquoi...
Ainsi, une poignée d'unités de pêche en haute mer sont nettement plus rentables que toutes les autres. Et il se trouve que ces unités appartiennent à des élus ou à des gens du Makhzen.
Tout à l'heure, au port, je me trouvais en compagnie d'un armateur récemment puni parce qu'on a trouvé sur son bateau un filet non réglementaire...
- Je dénonce le fait qu'on ne contrôle pas du tout les bateaux de X qui utilise un filet beaucoup plus dangereux pour nos ressources halieutiques que le filet pour lequel on m'a condamné à payer une grosse amende ! Me dit-il.

Ainsi, les petits poissons, les petits fruits de la mer deviennent victimes, à leur tour, de la corruption, du favoritisme et du clientélisme.

Quand on est corrompu, on l'est sur terre, sur mer et dans les airs... Je me demande: "Est-ce-que l'autre monde auquel croient nos trois religions, serait aussi corrompu ?  Probablement pas car il n'est pas dit dans les Saintes Ecritures qu'il y a une monnaie et des banques.... 


Cependant, il y a toujours suffisamment de sardines bon marché pour le peuple marocain et c'est meilleur que du caviar avarié... La maladie du Makhzen est un fléau qui le dépasse dans tous les sens et sur tous les plans... C'est notre démon intime et national...

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