jeudi 2 juin 2016

La plus belle chaîne du très riche appartient à son beau papa


 A force de voir certains des chlihates multi milliardaires, descendants des mêmes montagnes que moi et d'observer la misère de leurs cousins travaillant honnêtement sans nikaher leurs frères et sœurs musulmans, j'en conclus que la propriété dans ce bled doit être perçue selon Proudhon et non selon Montaigne, ni selon Voltaire et encore moins selon le Prophète de l'islam...

D'aucuns voudraient faire l'amalgame entre la jalousie (le thème de mon mémoire de maîtrise à l'Université de Caen) et ce légitime sentiment de refus d'une injustice économique et le rejet d'un partage léonin prenant les gens pour des imbéciles sinon pour des drogués...

Ce matin j'étais dans un port de pêche du pays des "chlihates" en passe d'être la propriété d'un seul chleuh. Je me trouvais avec le commandant d'un des bateaux faisant partie d'une chaîne de plus de quinze unités de pêche en haute mer. La chaîne appartient au beau père d'un richissime personnage chleuh. Chaque élément de la chaîne rapporte à chaque sortie trimestrielle des millions de Dirhams en produits de la mer...


Vous diriez "Bessahtou!" (tant mieux pour lui!)... Sauf que non seulement il pille les côtes sud du royaume, mais il ne paye aucun impôt... Mon ami commandant touche à peine ce que gagne un matelot israélien en Méditerranée avec moins de risques et moins de poisson... 


Cette chaîne du beau papa est la partie visible d'un bel iceberg... Allah seul connaît les chaînes du richissime, de son épouse et des autres membres de sa famille. Lorsqu'ils investissent, ils le font dans les secteurs les plus rentables. On oublie que ces investissements qui se font, au moins en partie, avec l'argent du fisc, reviennent à faire cuire les sardines dans leur propre huile... Des sardines bipèdes !


Le commandant me laissa pour aller un moment sur son bateau. J'attendais... Puis je m'endormis...


Je redevenais comme nos très lointains ancêtres: Ma mâchoire s'allongea, ma peau se couvrit de poils drus, mes bras augmentèrent jusqu'aux genoux... Et je sautais d'arbre en arbre... Ensuite de toit en toit.. Je finis par atterrir sur la vaste terrasse de mon frère chleuh richissime... Je tombai sur un cactus aux tiges très pointues... Je me fis mal:


- Saloperie d'Aknarii ! Que fais-tu sur la terrasse du très riche Sidi ?

- Je ne suis pas "aknarii" (figuier sauvage de Barbarie)! Voici ma carte d'identité! Je suis d'une race supérieure qui ne pousse qu'au Mexique. Ton sidi m'a payé huit mille Dollars US...
- Tu viens donc de très loin, de l'autre côté de la mer des ténèbres ?
- Et je suis venu en première classe ! Dit Aknarii en me chatouillant.
- Bellissimo Aknarii ! Una tequila por fabor !
- Nous éclatâmes de rire, un rire très fort, un rire diabolique qui fit vaciller l'énorme rocher de Tenerife. Il tomba dans l'océan  et fut suivi, presqu'en même temps par un gigantesque volcan. Un tsunami d'un kilomètre de haut s'en suivit.... Les belles chaînes, les palais, les bâtiments, les vieilles voitures, les 4X4, les yachts, les jets... tout fut balayé en quelques minutes... Seuls de rares groupes de campagnards misérables resteront dans les sommets de l'Atlas... Pour se multiplier, il nikaheront jusqu'à leurs soeurs... Après la disparition des pourritures dans les plaines, ils descendront pour se disputer de nouveau les propriétés... Ils rétabliront, malgré eux le capitalisme sauvage à la sauce islamique qui relève du fatalisme et du mektoub...

Lorsque le commandant revint, je me réveillai, le saluai avant d'aller acheter un kilo de sardine pour nourrir les miens auxquels je dois payer tout et surtout des études approximatives...


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