lundi 26 novembre 2012

Le Qatar, premier émetteur de CO2 par habitant

Situé à 80 km au nord de Doha, le port de Ras Laffan est l'un des plus grands centres d'exportation de gaz naturel liquéfié dans le monde.


Le Qatar est l'hôte de la dix-huitième conférence des Nations unies sur le climat qui s'ouvre lundi.

Pour les écologistes, ce fut dur à avaler. Le Qatar, premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié (GNL) et surtout premier émetteur de gaz carbonique (CO2) par habitant, avec 44 tonnes (contre 6 tonnes pour la France), est l'hôte de la COP18, la dix-huitième conférence des Nations unies sur le climat qui s'ouvre lundi.
«Les ONG avaient un sentiment partagé, résume Wael Hmaidan, militant libanais, directeur du Réseau action climat, cité par l'agence Associated Press. Certains voyaient le Qatar, qui ne s'est guère impliqué dans les négociations climat, comme une menace, tandis que d'autres y voient l'occasion d'inscrire le débat climatique à l'agenda politique des États du golfe Persique.»
Jamais le petit émirat de 1,3 million d'habitants dont moins de 300.000 Qatariens n'a accueilli une conférence internationale de cette envergure. Au même titre que la Coupe du monde de football en 2022, la conférence climat permet au Qatar de s'afficher sur la scène internationale, et de renforcer son influence diplomatique, perceptible depuis son implication dans la guerre de Libye, note un homme d'affaires occidental installé à Doha. Plus prosaïquement, «le Qatar profite de la COP18 pour promouvoir le gaz comme énergie fossile d'avenir, substitut plus propre du charbon», relève un pétrolier européen, fin connaisseur de l'émirat.

Les haras climatisés de l'émir

Le Qatar entend bien impressionner les délégués avec son centre de conférence international inauguré l'an dernier, doté des technologies dernier cri. À Doha, où les gratte-ciel futuristes poussent comme des champignons, la sobriété énergétique n'est pas encore entrée dans les mœurs. L'émir a fait construire un haras géant entièrement climatisé. Et pourtant, «aujourd'hui, un architecte construisant selon les dernières normes écologiques a plus de chances d'emporter un appel d'offres», pointe un diplomate français à Doha, convaincu que «ce rendez-vous va contraindre le Qatar à se préoccuper d'écologie». De fait, les pays pétroliers du Golfe ne nient plus l'existence d'un lien entre énergies fossiles et changement climatique. L'émir du Qatar a retenu l'environnement comme l'un des quatre piliers de son plan stratégique de développement baptisé «Vision 2030». Pragmatique, il prépare déjà l'après-pétrole.
A quand la préparation de l'après-cheikhes... par exemple le règne des chikhates ?

1 commentaire:

  1. ce gras crétin et riche a oublié trés vite comment les chevaux arabes doivent être élevés

    Lamrtine,Chateaubriand,qui visitèrent au 19 eme siècle la Terre Sainte, sont émerveillés par les chevaux (poulinières ,pouliches et étalons comme chevaux arabes sont "traités")
    laissés en plein soleil, la tête pendante entre les pattes antérieures pour trouver un peu d' ombre,nourris une seule fois la journé,comme abreuvés
    ce qui a contribué a en faire spartiatement cette race inégalable de coursiers

    et l' autre gros con qui leur colle une clim

    bientot il leur donnera la télécommande

    cette clim qui est surement un poison pour ces chevaux

    il a du confondre avec une étable de vaches normandes

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