Les carottes, un légume et un objet sexuel ( cf. l'imam cabablancais Zemzami ) ne manquent pas en ce moment dans nos grandes surfaces et sur les nombreuses charrettes des marchands ambulants, à presque tous les coins de rues. Leur prix varie de trois à cinq Dirhams. Elles sont donc deux à trois fois moins chères que les tomates.
Le siècle dernier, notre pays a connu une grande famine dans les années trente. Beaucoup de montagnards se nourrissaient de racines de plantes et de carottes sèches. D'aucuns appellent d'ailleurs cette période de "temps des carottes sèches".
En ce temps-là, plus de 80% des Marocains habitaient la campagne. On pouvait donc se tourner vers la nature, même sèche, pour se nourrir. Alors qu'aujourd'hui, avec l'urbanisation des deux tiers et si on devait revivre le même calvaire, il faudrait extraire un verre de café du goudron de la chaussée, faire une soupe avec la peinture des bâtiments et un tagine aux sept sortes de déchets... Atroce !
QU'ALLAH
VIENNE DONC
EN AIDE A MISTER
BENKY & CO AFIN QU'IL
NOUS GARANTISSE NOTRE
PAIN QUOTIDIEN AVEC SA SACREE
CAISSE NATIONALE DE COMPENSATION
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