lundi 22 octobre 2012

AGADIR: UN FRANCAIS ( UN VRAI ) SUR DES MOUTONS


Plus d'une semaine avant la fête du sacrifice du mouton, les travailleurs ne pensent plus qu'à cela. Comment trouver les deux mille Dirhams nécessaires ? Quels objets vendre ?  A qui demander un prêt ? Comment faire accepter un mouton-chat à l'épouse et aux enfants ? Quelle sera la baraka du patron ?...
Les travailleurs sont si préoccupés par cette problématique de la bête à sacrifier que leur rentabilité prend un grand coup... Chaque année, on dit que c'est débile et que ça ne peut pas continuer. Un an après on reprend  encore plus fort les habitudes folkloriques autour de ce rite...
Cependant, cette année est marquée au souk de Dcheira, à quelques kilomètres au sud d'Agadir par la présence parmi les vendeurs de moutons d'un éleveur français. Celui-ci a apporté au souk sa touche de modernité. Il a numéroté les bêtes, fixé un prix affiché, et bien entretenu son stand.
Lorsqu'il a débarqué à Agadir, M. Girard, faisait de l'immobilier, à présent le voilà dans l'élevage des bovins et des ovins... Les salafistes, nombreux dans les parages, n'ont visiblement pas le temps pour confectionner une fatwa qui interdirait d'acheter le mouton de l'Aid chez un non musulman qui boit de l'alcool sur la terrasse de sa villa, autrement dit nu sous le ciel...

                    

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