mercredi 30 novembre 2016

Maroc / Emploi: La politique des con trats sans contrastes

Résultat de recherche d'images pour "caricatures argent et école riches et pauvres"
Partout où il y a de la boue sortant de l'eau, une poignée de nantis s'empare de l'argent, jusqu'à quand ?

Dimanche matin, je reçois un appel du téléphone fixe d'une administration publique, 100% publique. Ce n'est ni la police ni aucun de ces rares bras du Makhzen (le pouvoir marocain) qui travaillent même les jours fériés... 

Il s'agit d'un établissement éducatif qui devait être fermé le dimanche. La personne qui me téléphone me demande de passer pour un papier... Et à 11h, j'étais chez elle.
- Comment ça se fait que vous traveillez même le dimanche ?!
- Comme je travaille avec contrat, je ne peux pas refuser au Directeur qui me demande de finir ces dossiers !

Ainsi, et à première vue le gouvernement a bien fait d'engager des jeunes avec "contrat à durée limitée". Mais cette solution n'est qu'un replâtrage. L'action ressemble à celle d'un locataire qui, avant de partir procède à quelques frais lui permettant de gagner du temps et de sortir la tête haute...

Pour de simple gratte papiers, les contractuels sont engagés par une société privée qui les loue à l'Etat: Ce qui permet aux bureaucrates de gagner davantage d'argent et à la société de faire son beurre avec la complicité des corrompus...

Utiliser ce système de contrat pour les besoins de l'école publique est un crime contre le plus bel héritage laissé par la France coloniale au Maroc: cette école publique payée et gérée par l'Etat... 
Mes salutations au camarade Ministre de l'emploi et des Affaires Sociales...


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