dimanche 31 juillet 2016

Agadir oublié à mi-chemin entre Tanger et Dakhla

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Comme entre les citoyens, il y a entre les régions du royaume un flagrant déséquilibre entre la répartition des richesses et des moyens de les produire:

Ainsi, prenons, par exemple, Tanger à l'extrême nord et Dakhla à l'extrême sud. Ces deux villes ont un traitement privilégié par rapport à Agadir qui se trouve à mi-chemin entre elles. 

De même, sur l'autre axe entre Casablanca et Tafilalet: la première est en train d’édifier une société de consommation sous la conduite d'un PAM, tandis que la seconde plonge dans la désertification tous azimuts sous la conduite d'un islamiste du PJD...

Agadir essaye de joindre les deux bouts face à un avenir incertain: Les trois secteurs vitaux sont en crise: L'agriculture aux mains d'une poignée de proprios est en face d'une éventuelle pénurie d'eau. On détruit la nappe en la surexploitant. La pêche maritime, elle aussi concentrée entre des mains sans le moindre scrupule pour la protection de la richesse halieutique, a un sombre avenir. Le tourisme est gêné par un manque de libertés, un islamisme rampant et des nuées de mendiants et de marchands malhonnêtes...

Concentrer les investissements aux deux extrémités du royaume et laisser le centre s'enfoncer dans ses problèmes, est une forme de cancer pour le royaume...
(à suivre)
 du

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