J'aime bien le mot espagnol de "terremoto" (=tremblement de terre). Economiquement on le vit déjà, ici au Maroc (à Casablanca et à Agadir). La pandémie corona a poussé de nombreux café à fermer, tandis que de nombreuses personnes "ouvrent" des cafés mobiles ! Avec le développement des embouteillages, les déplacements en ville me font penser au roman L'Escargot Entêté du grand écrivain algérien Rachid Boudjedra (que, étudiant, j'ai connu à Casablanca chez mon grand ami Maxime Andréoli) . Ainsi, l'escargot peut prendre tout son temps, descendre de son véhicule et prendre un café avant que la file de voitures devant lui ne bouge.
Les riches étant pressés par définition, je parie que bientôt on les verra dans leurs aéronefs (hélico ou voitures volantes) on les verra jetant la cendre de leurs cigares au-dessus de nos têtes lorsque nous prendront tranquillement un gobelet à un café mobile en attendant que les voitures bougent devant nous.
On dit que dans notre royaume la macro économie est parvenue à tirer son épingle du jeu. On dit même que beaucoup de ses indicateurs sont au vert. Or qui dit macro économie dit maquereau économie (cf l'économiste belge Joe) ! Il suffit de bien ouvrir les yeux pour voir l'horreur maquereau-économie !
Le terremoto socio économique de la pandémie a poussé les humains à beaucoup se demander :"Sommes-nous trop nombreux sur la Terre ? Avons-nous le droit de mourir ? Mais qui veut mourir ?"
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