vendredi 21 août 2020

Agadir envahie par diverses bourgeoisies indigènes fugitives

L’image contient peut-être : texte  Il n’osait pas entrer le sauvage. Un des commis indigène l’invitait pourtant : « Viens bougnoule ! Viens voir ici ! Nous y a pas bouffer sauvage ! » […] Ce noir n'avait encore, semblait-il, jamais vu de boutique, ni de blancs peut-être.
— (Louis-Ferdinand Céline [Louis Ferdinand Destouches], Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
Certains de nos riches sont au moins aussi malades de beaucoup de nos pauvres. Ils sont plus racistes que ces Maliens qui reprochent aux leurs de ne pas être assez noirs . Ici, les pauvres se masturbent avec l'idée de la seconde vie et du paradis promis, les riches adorent exhiber leur richesse le plus souvent mal acquise...

La Marina d'Agadir, devenue capitale régionale du chiqué, du m'as-tu-vu et de l'exhibition des bijoux offre des spectacles aussi comiques qu'insolents... Elle se développe dans la station Taghazoute à quelques kilomètres au nord...

Ces jours-ci, toute cette région est envahie par les bourgeoisies de Kech, de Casa et de Rabat. Elle font étalage de leurs beaux, trop beaux véhicules et de leurs capacités à consommer ! Les affairistes locaux s'en donnent à cœur joie : Les prix sont multipliés jusqu'à huit fois !

Chez ces gens-là, surtout les bureaucrates corrompus parmi eux, la crise n'existe pas !

Voici mes deux derniers romans sortis à Paris ! Vous pouvez les télécharger ou les commander par les deux liens ci-dessous ! Merci !
:https://www.edilivre.com/culottes-fatales-et-djihad-du-camembert-said-lemlih.html 

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