mardi 15 octobre 2013

Se faire presser ou ne pas se faire presser = to be or not to be

                                                               
Pour quelqu'un qui a suivi le speech de Benkirane, notre premier ministre, dimanche, dernier sur 2M, il ne peut pas ne pas avoir à l'esprit cette caricature représentant le gouvernement en train de presser le peuple pour avoir du jus dans le pressoir nommé "réforme"...
Le chef de notre gouvernement invite, en effet, le peuple à davantage de "sabr" ( patience en arabe). Ce peuple qui ne peut donc que subir les coups de sabre des nantis qui deviennent encore plus riches, qui se moquent royalement de leur prochain moins riche qu'eux et qui considèrent la grande majorité de leurs compatriotes comme des minables méprisables...
Ce peuple n'a qu'un seul choix: se laisser presser comme une orange ou bien aller pourrir tranquillement dans un coin en espérant qu'un juif passe par là et le prenne pour le faire bouillir afin d'extraire de lui l'alcool de  l'eau de vie (mahia)
Ce terrible choix, ce non choix, justifie les longs repos que s'octroient de plus en plus les travailleurs dans le royaume avec ou sans ponts...
Il est temps de voir la vérité en face et de dire que chez nous la propriété est devenue équivalent du vol et de l'escroquerie...
Et que pour avoir de l'argent, beaucoup d'argent, il faut faire des classes préparatoires à l'institut de "Tahramiyet"(techniques des voleurs et des malins) et avoir un master à la faculté de "Arachouati" (la corruption) puisque le travail honnête, intègre et propre est de plus en plus dévalorisé y compris dans la bourse de nos islamistes qui ne tarderont pas à être démasqués à leur tour, tout comme les nationalistes qui se sont partagés de vastes plaines du pays et comme les communistes dans l'ancien bloc soviétique...

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