Les vrais patrons sont derrière le rideau, quelques centaines dominent le monde...
Croire que les patrons marocains se la coulent douce alors que le peuple souffre c'est comme croire qu'Allah tient une comptabilité méticuleuse pour chacune de ses créatures microscopiques qui, ensemble, pourrissent le manteau qui enveloppe ce grain de poussière brûlant et couvert de larmes qui tourne dans le vide...
Les patrons marocains sont à plaindre sauf ceux qui travaillent dans les souks comme dans l'Antiquité, c'est-à-dire hors-la-loi et hors taxes ou encore les spéculateurs immobiliers ou les vendeurs du vent et des chimères que sont les patrons des écoles privées.
Parmi les marocains qualifiés de riches, il y a beaucoup de faux patrons: Ce sont des bureaucrates hyper corrompus et des profiteurs de rentes aussi arbitraires qu'injustes et aussi grosses que scandaleuses. Les affaires de ces délinquants consistent à gagner le maximum, vite et abstraction faite de la morale, des impôts et bien sûr des autres. Car dans ce royaume ce n'est ni le libéralisme capitaliste ni le socialisme musulman qui règnent... C'est plutôt un menu original où règnent trois peu glorieuses: La rente, la corruption et l'impunité...
Les vrais patrons, généralement moins drogués que le prolétariat ou que le reste du peuple, sont des soldats du progrès qui méritent plus que les faux honneurs dont ils sont attributaires. Ils nagent au milieu d'employés trop souvent voleurs et ignorants. Ils sont assaillis par les énergumènes refroidis de l'industrie de la mendicité. Ils sont poursuivis par les chiots et les chiens de Mac Zen. Ils sont attendus par le fisc à chaque coin... Bref les patrons marocains sont à plaindre !
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