A gauche Nouredine Ayouche, un bourgeois de la communication, à droite Abdallah Laroui, le "grand" intellectuel arabe (aroubi) du Maroc...
Dans le royaume il y a des milliers de milliardaires, beaucoup de bourgeois, des petits bourgeois et surtout un lumpen prolétariat qui n'a ni le temps de penser et encore moins les moyens pour exprimer ses idées...
Ces derniers viennent de trouver, avec l'aide des wahhabites d'Arabie, un moyen pour exprimer leur désespoir: pleurer dans les mosquées...
Depuis la préhistoire ce sont les gens bien nourris, dans toutes les acceptions du terme, qui essayent de faire avancer leur société... Et faire avancer la société c'est d'abord s'interroger sur chacun des divers aspects de la vie...Et parmi ces aspects, il y a le parler autrement dit la langue parlée...
Aujourd'hui, toutes les langues vivantes essayent de s'adapter au monde moderne, y compris et surtout celles parlées par des dizaines voire des centaines de millions d'êtres humains... La plupart de ces langues se sont divisées en deux sortes: l'ancienne et la nouvelle (ex: le grec, l'hébreu, le turc, le persan, etc...)
Le latin, pourtant plus jeune que l'arabe, est mort. Il a donné naissance à cinq langues (le français, l'italien, l'espagnol, le roumain et le portugais) et il a enrichi d'autres langues proches et lointaines...
L'arabe semble avoir été figé par le coran...
L'arabe marocain, algérien et tunisien DOIT, selon des gens comme Laroui, refuser tout substrat amazigh. Il doit rejeter tout adstrat français, espagnol ou italien. Il doit, par contre, accepter les substrats et les adstrats de peuples et de cultures bien plus lointains (ex: Perse et Turquie)
On aboutit, dans l'enseignement à des étudiants qui brillent de chapelets de mots propres au chameau mais pas un mot sur la mécanique, par exemple.
M. Ayouche a le courage de critiquer une langue qui est en train de perdre du terrain dans sa patrie d'origine ( l'Arabie). Il est tourné en dérision par les eunuques qui veulent continuer à faire apprendre aux petits des conjugaisons que personne ne respecte...On enseigne une voyellisation qui produit des arabophones dérangés. Par exemple: Ceux qui se sont acharnés contre le prince moulay Rachid (le frère du roi Mohamed 6) lorsqu'il a commis des "fautes de voyellisation" en faisant un discours à l'ONU... Ces gens ont l'habitude d'écouter la forme des mots, quant au sens "allah ijib"...
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