Dans un petit douar, un peu au nord de Tafraout, dans l'Anti Atlas marocain, il n'y a plus que moins de dix habitants qui ont déjà une mosquée. Les autres habitants ont émigré vers les diverses villes du royaume. Parmi eux il y a un de ces blédards qui ont su vite arriver en accumulant des richesses... Le multi hadj tenait, il y a 30 ans une "taba9alt" (épicerie traditionnelle). Il s'est ensuite lancé dans le bâtiment. Il prenait les marchés publics qui sont -secret de Polichinelle- un des nids les plus flagrants de la corruption...
Et, parce qu'il sait corrompre, notre hadj s'est donc très vite enrichi...
Mais, la cinquantaine passée, il pense de plus en plus souvent à la seconde vie promise par Allah dans le Saint Coran. Bien qu'il ait une immense villa à Marrakech, et qu'il soit polygame, il ne peut pas s'empêcher d'espérer ce à quoi il a toujours cru: avoir un palais infini, des rivières de whisky et un stock infini de vierges, après la mort...
Il a donc pris à la lettre la promesse islamique selon laquelle: "celui qui construit une maison pour Allah, Allah lui construira une maison au paradis"...
Se sentant un peu fatigué, le hadj envoya ses engins et ses ouvriers pour édifier une très belle mosquée dans son douar d'origine. Le bâtiment lui a coûté au moins trois millions de Dirhams... Autrement dit environs un million de Dirhams par prieur. Les hommes, les seuls à y être islamiquement admis, sont dans le douar au nombre de trois.
La balle est à présent dans le camp d'Allah qui doit construire une demeure au paradis pour notre hadj... Allah doit oublier l'exploitation inhumaine des ouvriers (dont la grande majorité n'a aucun de ses droits), il doit oublier la pratique de la corruption immorale, les trafics en tous genres qui sont à l'origine de la richesse de ce bienfaiteur qui prend Allah pour une statuette préislamique...
Dans ce douar-là, les cinq femmes qui restent portent toutes le voile intégral... Ce citoyen devrait y faire un tour juste pour se familiariser avec ce genre de costume...
Et, parce qu'il sait corrompre, notre hadj s'est donc très vite enrichi...
Mais, la cinquantaine passée, il pense de plus en plus souvent à la seconde vie promise par Allah dans le Saint Coran. Bien qu'il ait une immense villa à Marrakech, et qu'il soit polygame, il ne peut pas s'empêcher d'espérer ce à quoi il a toujours cru: avoir un palais infini, des rivières de whisky et un stock infini de vierges, après la mort...
Il a donc pris à la lettre la promesse islamique selon laquelle: "celui qui construit une maison pour Allah, Allah lui construira une maison au paradis"...
Se sentant un peu fatigué, le hadj envoya ses engins et ses ouvriers pour édifier une très belle mosquée dans son douar d'origine. Le bâtiment lui a coûté au moins trois millions de Dirhams... Autrement dit environs un million de Dirhams par prieur. Les hommes, les seuls à y être islamiquement admis, sont dans le douar au nombre de trois.
La balle est à présent dans le camp d'Allah qui doit construire une demeure au paradis pour notre hadj... Allah doit oublier l'exploitation inhumaine des ouvriers (dont la grande majorité n'a aucun de ses droits), il doit oublier la pratique de la corruption immorale, les trafics en tous genres qui sont à l'origine de la richesse de ce bienfaiteur qui prend Allah pour une statuette préislamique...
Dans ce douar-là, les cinq femmes qui restent portent toutes le voile intégral... Ce citoyen devrait y faire un tour juste pour se familiariser avec ce genre de costume...
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