L'histoire d'Oksana Malar est épouvantable : cette Ukrainienne de 18 ans a vécu un véritable calvaire dans la nuit du 9 au 10 mars à Mykolaïv, une ville dans le sud du pays grande comme Toulouse. Ce soir là, trois jeunes hommes l'attirent dans un appartement et se mettent tour à tour à la violer. Les circonstances des faits sont particulièrement glauques et aboutissent à une stupide erreur d'appréciation des agresseurs qui croient leur victime morte.
Ils l'emmènent alors sur un terrain en construction pour mettre feu à son corps qui − malheureusement − est toujours bien en vie. Brûlée à 55% du corps, la jeune femme a été consciente pendant l'essentiel de son calvaire et s'est réveillée à l'hopital avec les pieds et le bras droit amputés. Elle y est toujours admise dans un état critique.
Ce qui a le plus choqué les Ukrainiens, c'est la conclusion de cette sombre histoire : les trois violeurs ont été rapidement arrêtés, mais relâchés quelques heures plus tard. L'un d'entre-eux est le fils d'un ancien responsable de l'administration régionale, et l'autre celui d'un ancien procureur, deux personnalités locales qui auraient donc bénéficié d'un système outrageusement corrompu.
Révélé dans les colonnes d'un tabloïd ukrainien, ce passe-droit sordide a révulsé la population : la mère de la victime a fait part de son dégout dans une interview et des photos particulièrement choquantes de sa fille ont été publiées. Les trois complices ont rapidement été arrêtés à nouveau.
Les Ukrainiens, mais aussi de nombreux Polonais et Russes, se sont incroyablement mobilisés sur les réseaux sociaux pour venir en aide à la famille d'Oksana pour qui le prix des soins médicaux sera extrêmement lourd comparé au niveau de vie local.
L'histoire montre aussi le peu d'importance que la société ukrainienne accorde à l'égalité des sexes.
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