Dans un pays ou la religion est intimement liée à l'Etat, une telle image du président en prière n'est pas surprenante. À la tête de la première puissance chiite du monde, le chef d'Etat iranien Mahmoud Ahmadinejad a participé aux cérémonies de la fête d'Achoura, commémorant la mort de l'Imam Al Hussein, petit-fils du prophète Mohamed.
Normalement, ces gens-là ne s'amusent pas du tout: pas de chants païens, pas de danses libres, pas d'alcools, pas de rires... que des prières!
Chez nous, au Maroc, l'Achoura est devenue le moussem des mendiants. Le mot "achoura" signifie une fête des enfants et une aumône que versent tous ceux qui font des bénéfices à ceux qui la demandent. Ces derniers peuvent être des apprentis imams, des imams suppléants ou simplement des mendiants professionnels comme il y en a de plus en plus notamment depuis l'arrivée des islamistes aux affaires
Le donneur de "l'achoura" est un musulman exemplaire, commerçant de préférence comme le prophète et ses proches...Il calcule, en son âme et conscience, cette zakat ( sorte d'impôt à l'époque du prophète que d'aucuns voudraient réinstitutionnaliser pour mieux étrangler les travailleurs et la majorité des commerçants qui sont tout petits )
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