Il y a presque mille ans. Toute l'Europe vivait un affreux Moyen Age. A quelques kilomètres, à l'ouest de Marrakech, il y avait une fabrique de sucre édifiée par les Al Moravide ( Al Morabitoune). Ceux-là même qui ont construit la Koutoubia. Et depuis cette époque lointaine, les Marocains avaient une tradition d'offrir du sucre, en pains entiers, à toutes les occasions, à tous ceux qu'ils aiment, à leurs proches et à leurs connaissances... Pour une grande fête familiale, les gens aisés offraient un ou plusieurs sacs de pains de sucre... Ces sacs contenaient 36 pains de sucre ou kalebs (9alebs) de deux kilogrammes chacun.
Mais lorsqu'il s'agissait d'offrir à une personnalité, on donnait évidemment toutes sortes d'objets ou d'animaux de grande valeur. Et il n'est jamais permis, dans notre culture, de refuser les présents...
La famille royale, depuis plus de mille ans, reçoit des cadeaux. Le meilleur cadeau a toujours été un indéfectible attachement de la part des Marocains. Et quand on aime quelqu'un, on est content de le savoir heureux ( et riche ).
Cela, le couple français (Catherine Graciet et Eric Laurent) qui a lancé un stupide pavé, aussi bête que médiatisé, ne le sait pas et ne le comprend pas... De même les individus qui trouvent trop élevé le budget alloué au Palais doivent savoir que divisé sur l'ensemble des Marocains, cela équivaut à tout juste sept pains de sucre, ou kalebs, par an. Et ce n'est même pas le prix d'un bouquet de fleurs ordinaire.
Regardez, rien que le mois de mai dernier, notre roi a pris en charge les frais occasionnés par de graves accidents à Casablanca et à Ben Guérir; il a largement contribué à l'édification de la nouvelle mosquée de Blois en France... Et seuls les domaines royaux ont déclaré tout leur personnel à la CNSS...
AU MAROC, LES VRAIS PROBLÈMES SONT LE FAIT DE FRANGES DE LA POPULATION QUI ESSAIENT D'ETRE SUR LE PLAN RELIGIEUX, PAR EXEMPLE, PLUS ROYALISTES QUE LE ROI, DES FRANGES PARTICULIÈREMENT FORTES EN MATIÈRE D' HYPOCRISIE.
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"Le roi est passé... ramassez la route" pour rire gentille-ment d'une
certaine administration prompte à redoubler d'effort si le roi passe
par là... puis à se rendormir sur ses lauriers au départ du roi...
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