Le Marocain moyen, père de famille, celui qui gagne moins de sept cents Dollars par mois, ne fait pas la fête du nouvel an, même s'il en a envie. Pour fêter, en effet, il lui faudrait aller dans des endroits branchés, dans des espaces clos où pas un verre n'est offert gratuitement ou à un prix raisonnable. C'est que, dans les rues des cités islamiques, c'est honteux de s'amuser, c'est haram de danser, et c'est déconseillé de montrer sa joie...
Or, une communauté normalement constituée, ne peut se passer de fêtes réellement collectives qu'au risque d'un refoulement pathologique qui finit toujours par se défouler sous diverses formes...
On constate, chez nous, au Maroc, que ceux qui militant contre les festivals sont les mêmes qui appellent à ne pas fêter le nouvel an. Ces gens-là sont généralement des islamistes qui sont sur la voie de leur rêve: pouvoir faire du djihad afin d'aller vite au paradis...