jeudi 21 octobre 2021

Crise de mariages au Maroc aussi

 

Si je titre "pénurie de maris" je dévalorise les femmes. Inversement "pénurie de femmes" je dévaloriserais les épouses. Il faut donc parler de "crise de mariage". Celle-ci concerne surtout la petite et la grande bourgeoisie. Par exemple, une médecin qui a fait ses études au Maroc et qui affirme être toujours vierge à 34 ans révolus ! Evidemment qu'elle est contre les libertés individuelles et surtout contre les rapports homme-femme en dehors du mariage. Tout en étant islamiste, elle vit avec une modernité de façade...

Le petit peuple (mais grand par le nombre) marie ses filles très souvent avant leur majorité, ou même à moins de quinze ans ! Ce sont les parents qui marient. Tandis que dans les catégories sociales aisées ou simplement modernes, le choix du partenaire est laissé aux jeunes intéressés. Certains parents nantis font des mariages arrangés. Ils choisissent pour leur fille ou pour leur fils un parti "intéressant".  C'est-à-dire qui rapporte quelque chose, qui a un intérêt. Ainsi le leader soussi Ouahbi (actuel ministre de la justice) a récemment marié sa fille à un fils de bourgeois fassi. De même le très vite parvenu et insolemment enrichi maire de Fkih Bensalah a marié son fils à une fille de la riche famille française de Chaban Delmas.  

En outre, très peu de jeunes marocains vont se marier dans les pays où on offre des milliers de Dollars à tout étranger qui épouse une fille d'Islande, par exemple ! 

Au Maroc, l'idée même de famille souffre d'un capitalisme sauvage à la sauce islamique. Il donne des classes sociales de plus en plus antagonistes car moins de un sur mille profite pleinement du système. Jusqu'à quand ?  L'égoïsme matériel porte atteinte à la vie sentimentale. Il produit des loups affairistes et solitaires. La toile est venue aggraver cette dérive sociale !

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