jeudi 7 juin 2018

Le "G" de DG, de SG, de PDG et de Ministre Général

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En voyant ce "docteur" d'une Université française, marié à une Française, et possédant la nationalité française, défendre l'anglais contre le français au Maroc, je pensais que Docteur Davidi voulait seulement plaire à ses troupes qui regardent à l'est, alors que lui regarde au nord...

En le voyant manifester, hier soir, devant le Bar Lamane (Parlement de Rabat) contre X accusé de ne plus boire suffisamment de lait du monstre nommé Danone, je me suis demandé si son titre de "Ministre Général" ne serait pas derrière sa folie, et sa fuite en avant...

Parmi les gens arrivés dans ce bled, des milliers portent le titre pompeux de "Général". Exemples: Directeur Général, Secrétaire Général (de province, de wilaya ou de parti...), Président Directeur Général de société, Président du Présidium des PDG de groupe, etc...  Beaucoup de ces "Généraux" ont des revenus (plus de 10 M/mois) supérieurs à ceux des quelques généraux de nos Forces Armées Royales même ceux qui sont quasiment analphabètes !
 Général grec.
Le mot "général" est relativement récent en français — on disait avant Capitaine général — et date de la Révolution française et du Premier Empire au cours desquels sont nommés plusieurs milliers de généraux. C'est Napoléon qui l'a bien institutionnalisé. 
Citons : BonaparteMoreau, etc.
Le concept, lui, date des Grecs qui élisaient leurs stratèges.
Citons : AlcibiadeÉpaminondasXénophon (à titre temporaire), etc.
Avec la multiplication des effectifs, le nombre des généraux s'est multiplié. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Armée Rouge comptait dix mille généraux.
Le grade, en France, a parfois été attribué à des civils comme Jacques Chaban-Delmas.                                          Cependant la plupart de nos "généraux" rentrent dans la catégorie des "généraux d'opérette" qui sont généraux juste pour faire du cinéma... C'est le cas de ce Davidi qui joue à l'avocat de Danone ! (à suivre) 

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