Commerce des alcools: une malheureuse vache à lait pour le fisc

Le commerce des alcools est devenu une véritable vache à lait pour nos impôts: Une vache obligée à faire double ramadan puisque les Marocains cessent, en général de boire un mois avant ramadan ! La souffrance de cette pauvre et maudite vache ne s'arrête pas à cette famine de 60 jours. Elle subit un véritable vampirisme de la part du satané fisc qui suce, suce et suce toute goutte de lait qui se forme. 

Cette surtaxation est évidemment supportée dans une large mesure par les consommateurs qui ont tendance à considérer les prix scandaleusement élevés du vin comme une forme douce de pénitence. La plupart boivent tout en priant Allah de les guérir de ce breuvage "haram" (religieusement interdit selon une majorité du clergé musulman ! Mais halal selon des docteurs musulmans comme le Tunisien Med Talbi et au moins trois savants d'El Azhar du Caire...).

C'est ce fisc trop gourmand que je voudrais dénoncer ici. Sa gourmandise gargantuesque sert et encourage la mahia clandestine et les vins frelatés qui sont les vrais responsables de biens des malheurs. 

Il y a de très nombreuses affaires qui rapportent dix ou cent fois plus qu'une épicerie et qui payent moins qu'elle en impôts. J'en cite quelques unes:
- les écoles privées h.t et hors t.v.a
- les fermes qui payent ce qu'elles veulent.
- l'immobilier où règnent le noir et des marges excessives
- les bateaux de pêche hauturière qui pillent h.t.  nos côtes 
- les cliniques souvent  des boucheries  dispensées de t.v.a.
- les scandaleux agréments-rente de transport par exemple
- les carrières de sable, de pierre, de marbre ou d'arbres
- le commerce des lopins de terre avec notaires véreux.
- des professions libérales qui payent ce qu'elles veulent. 
- les tsamsirah totalement hors-la-loi... etc... etc...


Il n'est pas nécessaire d'aller chez Montesquieu ni chez Kant pour comprendre que notre système d'impôt est aussi tordu  qu'une barre de fer torsadée. Il manque aussi bien d'esprit que de raison. Il travaille presque comme le vieux fisc de notre tristement célèbre bled siba appelé Dabête et qui agissait comme une bête !

Si la même pratique du fisc continue, il est certain que ce sera ce même fisc qui s'occupera de vendre les alcools puisqu'il aura ruiné les commerçants et réduit les prix en économisant leur misérable marge !

Quant à notre peuple ignorant, abruti et drogué, il continue de croire que vendre l'éducation est plus halal que vendre l'alcool ! Alors que la commercialisation de l'enseignement est un crime contre des millions d'enfants qui ont eu le malheur de naître pauvres ! Les vapeurs de l'alcool se dissipent tandis que l'effet de ce commerce haram sape la cohésion sociale et pose les décors d'un futur drame ! Il déifie le fric ! 

Il ne faut pas oublier que la chute de l'Etat marocain à l'aube du XXème siècle avait pour cause et entre autres, un fisc plus proche du banditisme que d'un service public...