mardi 23 janvier 2018

Maroc: A propos nouveaux ministres habitat et santé publique

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Un vieux de la vieille, un pure Fassi (Abdel Ahad Fassi Fihri), un jeune Doukkali (Anass Doukkali) viennent d'être nommés: Ministre de l'habitat et de la politique de la ville pour le premier et Ministre de la santé publique pour le second...

J'ai bien connu Abdel Ahad dans les années soixante-dix lorsqu'il revenait de France. Toujours souriant et constamment modeste, il est parmi les meilleurs militants du Progrès et du Socialisme même s'il est d'une famille très riche. Il suivait en cela, les pas de son aîné Omar Fassi Fihri...

Mais le département dont il prend la direction est un des plus corrompus, des plus hors-la-loi... Un département où des délinquants font le commerce des lopins de terre... Un département où des escrocs élèvent des tas de boîtes de sardines et vont demander l'aide publique... Un département où les malhonnêtes malins font des marges bénéficiaires de plusieurs centaines pour cent... De même la politique de la ville est un trop grand mot pour la réalité actuelle...

Bref, voici un ministre gentil et modeste dans un département peuplé de loups, de requins et d'assoiffés de propriétés... Il pourra au moins tenter d'empêcher l'explosion !

Quant à mon jeune ami Anass Doukkali, jusqu'à ce jour DG de l'ANAPEC, il quitte la gestion du chômage pour la santé publique. Toute une symbolique puisque notre santé publique ressemble à notre chômage en ceci qu'elle est aux abois.  Gangrenée comme elle est par le culte du fric chez les toubibs et chez les pharmaciens, par une mentalité aux antipodes des idées humanistes qui ont produit ce service public, notre santé publique est au pieds du mur... 

 L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes debout
Les 2 ministres un peu trop courbés ne sont ni Abdel Ahad ni Anass ... Au premier plan devant le Roi le nouveau ministre de l'Education Nationale un "chercheur" qui ne sait pas se courber; il cherche plutôt quelque chose par terre comme d'habitude...

La majorité de nos chercheurs, en effet, cherchent que dalle bien que trop bien payés !

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