lundi 11 février 2013

LA TUNISIE A LA RECHERCHE DU ROI PERDU




La Tunisie, malgré tous les efforts de feu Bourguiba, n'est toujours pas réellement mure pour former une "République" au sens propre et moderne du terme. C'est d'ailleurs le cas pour toutes les autres "républiques" arabo-islamiques, de la Mauritanie à l'Irak et de la Syrie au Soudan. Partout c'est kif kif !
Regardez! Dans le monde dit "arabe", seuls les royaumes et les principautés vivent dans un semblant de stabilité. Au Maghreb, pendant que le gouvernement royal marocain recherche juste des ciseaux pour découper un pan de la lourde caisse de compensation, la Tunisie enterre ses meilleurs hommes et demeure à la recherche d'un gouvernement. L'Algérie ne doit sa stabilité de façade qu'à l'argent des hydrocarbures puisés dans les vastes territoires sahraouis grâcieusement reçus de la France coloniale, autrement dit une richesse tombée du ciel, tout comme en Arabie...
L'illuminé Kadhafi a bien pris, inconsciemment, la précaution d'appeler son système une " jamahirya ", autrement dit une  " république " à la sauce arabe locale.
Avant d'établir une république, il faut tout d'abord, faire renter ce système islamique hypocritement débordant, dans les mosquées qui ne manquent pas !
Mais ce qui dévalorise le plus les "républiques"  arabes c'est la propension des présidents-raisses à se faire hériter par leurs fils (Syrie, Egypte, Libye...) ou par leur frère (Algérie). Ainsi, le Raisse tunisien a mis son fils à  la tête de son parti (Nidae Tounes)... Même la RASD (République Arabe Sans Domicile) voit son Raisse Abdelaziz favoriser sa femme malgré la phallocratie tribale...


En Syrie, le peuple va tout droit vers un régime pire que celui du glorieux Parti Baath Arabe Socialiste Démocratique, devenu une dynastie anachronique... et qui a le malheur de déplaire au Prince du Qatar and co...


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