Deux discours m'ont incité à préparer ma mort : Primo l'artiste marocain juif Gad El Maleh, vient de dire qu'arrivé à l'âge de 50 ans, il commence à penser sérieusement à sa prochaine mort. Secundo, Todd Henry, un intellectuel américain vient de publier le livre ci-dessus où il explicite éloquemment la nécessité de vider son sac avant de partir. En sortir ce qu'il y a de positif. Autrement dit ne pas mourir en emportant des idées intéressantes pour ceux qui restent et des secrets qui pourraient les éclairer, les instruire ou les éduquer. Bref il faut partir léger comme un papillon... Grand mère nous disait de toujours couvrir le verre d'eau à côté lorsqu'on dort car notre âme plus légère qu'un papillon pourrait tomber dans l'eau et on serait mort...
Je prépare donc mon dernier départ d'abord en écrivant (J'ai neuf livres en chantier) et je prépare des enregistrements audio pour mes proches qui ont influencé ma vie : Mes enfants, ma femme, mon frère, mes neveux... Chacun aura son USB lorsque je ne serai plus et après que des fkihs seront venus réciter le beau livre en prose poétique sacrée !... Je leur dirai ce que je ne peux leur dire vivant, ils ne m'écouteraient pas aussi bien. Je leur ouvrirai mon cœur, ils l'écouteront quand mon corps sera en train d'être bouffé par les vers ou décomposé dans un feu, ou mangé par des poissons ou...
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