Tout à coup, à Tanger, les ânes deviennent des zèbres ! Ainsi veut Saint Coronavirus !
Ce n'est pas une simple pandémie que vit Tanger, c'est une dramatique panne des nues ! Si les nues voulaient dire "porter, élever quelqu'un aux nues, l'exalter, le louer...", elles veulent dire à présent déshabiller une riche cité, enlever sa culotte à l'épouse de Hercule devenue la pute des Saoudiens pour un mois, puis, vite et finit par être le beau bordel d'un capitalisme narcotique... L'impardonnable grand crime de Tanger a été de laisser son vieux mari, misérable dans sa grotte et d'aller s'éclater au soleil et sur l'or...
Déshabillée, Tanger voyait ses habitants la fuir à pieds ! Car Mac Zen a interdit la fuite motorisée... Fuite en train ou en tacots c'est haram puisque train et tacot sont le bien de certains... Seules les fuites de gens ailés avec leurs jets et leurs beaux véhicules sont halal, tandis que la fuite à pieds n'est que du makrouh ! Dixit la bible de Mac Zen...
A Tanger le matériel s'est développé tandis que l'humain a reculé. La véritable solidarité, l'authentique fraternité se sont mus en misérable esprit d'une charité foncièrement hypocrite. Une charité qui caresse un égoïsme narcissique. Le vrai dieu n'est plus celui d'Abraham mais bel et bien Dieu Fric !
(à suivre)
Le sud, noir dans sa misère, tire la langue à Tanger
Mon dernier roman parue à Paris ce juillet 2020, le lien ci-dessous:
https://www.edilivre.com/
Mon roman précédent :
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