En ce premier Mai, d'aucuns critiquent le ministre du travail (Abdeslam Saddiki) pour avoir dit que dans le royaume le chômage a été réduit à 9%. Mais personne n'ose reconnaître que ce fils du peuple plein de bonne volonté, dirige le département le plus mauvais, le plus difficile et le plus ingrat parmi les trois douzaines que compte notre gouvernement pléthorique.
Par solidarité avec ses collègues et alliés, A.Saddiki ne peut pas dénoncer, par exemple, le très négatif effet que les échanges déséquilibrés avec la Turquie ont sur l'emploi dans le royaume. Ils blessent des pans entiers du premier employeur du Maroc (l'artisanat).
Le ministre ne peut pas dénoncer la véritable "charrettisation" de larges pans de notre commerce du détail. Car au moment où le nombre des gardiens des riches (ex les guérites) et des marchands ambulants augmente, le pays se rapproche irrésistiblement d'un certain extrême orient musulman: le Pakistan, Bangladesh et l'Indonésie notamment.
Cela fait 60 ans qu'il y a deux vitesses de progrès et d'enrichissement au Maroc. Quelque soit la bonne volonté de nos ministres, ils ne pourront rien devant le monstrueux capitalisme sauvage à la sauce islamique ...
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