dimanche 15 avril 2012

UN PRINTEMPS ?... DES COUILLES ET DES NOUILLES !


<b>Lundi noir.</b> La commémoration de la «journée des martyrs» en Tunisie, en souvenir de la répression sanglante par les troupes françaises d'une manifestation à Tunis le 9 avril 1938, a tourné à la violence, hier, dans le centre de Tunis, entre les policiers et les manifestants. Ces derniers réclamaient la réouverture de l'avenue Bourguiba, artère symbole de la révolution tunisienne, qui est interdite aux rassemblements à la suite d'une manifestation d'islamistes qui s'en étaient pris à des artistes. Pendant plusieurs heures, des Tunisiens incrédules ont ainsi assisté à des scènes inédites depuis plusieurs mois dans la capitale: fumée de lacrymogènes, charges à moto ou en camion de policiers casqués et armés de matraques, manifestants interpellés brutalement et même frappés. Au total, ces heurts ont fait au moins 15 blessés côté manifestants, selon des sources hospitalières, et 8 dans les rangs des policiers, selon le ministère de l'Intérieur.

Le printemps arabe ?  Plutôt un mythe fabriqué et entretenu par les divers média en manque de sensations et de nouveautés...  Il faudrait que les dieux soient tombés sur la tête, pour qu'un printemps soit possible dans un désert. Un printemps sans les  fleurs que sont les philosophes, les poètes et les artistes est un non sens. Rappelez-vous le printemps de Prague avec ses intellectuels...
Ce qui s'est passé dans les quatre pays arabes dont les régimes sont tombés n'est probablement rien de plus que des manifestations de citadins qui s'ennuyaient à voir les sidis qui les gouvernaient s'en mettre plein les poches en les méprisant complètement. Et comme les quatre dictateurs se sont plus ou moins occidentalisés, ils ont fini par être chassés par le cirque persistant de moins de cinq pour cent de leur population... En Egypte, moins de un million de personnes ont chassé le Rais... En Tunisie, moins de cinq cents mille personnes ont poussé Ben Ali à fuir avec sa cagnotte... Au Yemen, seul la femme qui a eu le prix Nobel montre son visage, dans une marée de salafistes...
Ces groupes d'hommes qui ont chassé leurs dirigeants se tenaient d'habitude tranquilles, dans les cafés ou dans les coins de rues ne lisant généralement pas, même les enseignants parmi eux, ne buvant pas ( d'alcool) sauf en cachette, et se contentant de regarder les passants, ou encore ces groupes squattaient les petites ruelles et se livraient à toutes sortes de trafics...  Le printemps des incapables ? Peut être...
C'est probablement l'apparition de "l'homofachilicus" réclamant ses droits comme un taureau et travaillant comme un fainéant...

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