Je viens de visiter le tout nouveau stade d'Agadir qui a coûté plus de 130 milliards de nos centimes et, bien qu'il soit fini, il tarde à être inauguré... C'est un de ces énormes gaspillages au moment où il faut des bataillons de soldats armés jusqu'aux dents pour pouvoir organiser de grands matchs de foot ball. Cette vérité s'impose dans toutes les villes marocaines au jour d'aujourd'hui...
J'ai remarqué un manque flagrant d'eau dans les environs de ce beau stade où des oiseaux se disputent pour boire... En attendant que des humains se livrent une guerre pour l'eau, les alentours se meurent...
On aurait pu construire une grande usine de dessalement de l'eau de mer pratiquement au même endroit... Car il faut choisir : ou bien empêcher la population et donc l'urbanisation, de se multiplier trop vite, ou bien essayer de penser à la satisfaction des besoins premiers des habitants présents et futurs...
Il faut tirer les enseignements qui s'imposent de la sécheresse vécue par Tanger lorsqu'on lui faisait venir de l'eau par bateaux, il y a quelques années...
L'absence de toute campagne dynamique pour l'économie de l'eau est bien scandaleuse... Il faudrait s'inspirer de l'expérience israélienne en la matière... Mais j'oubliais que toute relation avec ce pays est non seulement haram, mais sur la voix d'être criminalisée...
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