Dorénavant en venant au Maroc, le touriste doit savoir que sa visite est un acte libérateur d'une grande valeur. C'est sa présence, même furtive, qui permet aux Marocains de pouvoir commettre quelques péchés, sur le plan vestimentaire, sur celui des loisirs, sur celui de la cuisine et même sur le plan de la liberté de conscience...
Cet acte peut friser l’héroïsme tel ce touriste américain noir qui, dans un quartier populaire de la ville d'Agadir, a vécu une belle et pénible expérience durant le dernier mois de Ramadan : il a failli être lynché lorsqu'il s'est mis à boire et à fumer devant des gens qui l'ont pris pour un Marocain, seule la police a pu le délivrer des griffes de l’intolérance... Mais si un tel incident se répétait, nous serions certains que nos concitoyens deviendraient réellement plus tolérants. Cet Américain a donc participé, malgré lui, à une action éducative.
Les boîtes de nuit et autres discothèques n'existent que dans les hôtels classés au moins quatre étoiles et donc essentiellement édifiées pour les étrangers... Il n'y a aucune discothèque en rase campagne comme dans de nombreux pays y compris africains... La danse étant de plus en plus mal vue, il n' y a aucun espace qui lui est réservé... Quant aux bars, eux aussi, ils existent essentiellement pour les touristes et autres étrangers. Les musulmans qui boivent de l'alcool n'existent pas et s'ils existaient, ils n'ont qu'à se cacher ou à partir à l'étranger, par exemple en Turquie, pour boire à leur guise comme font des millions d' Iraniens...
Pendant Ramadan, nos rues vivent, au coucher du soleil, un véritable couvre- feu qui n'est rompu que par les touristes... Ces derniers montrent à nos concitoyens qu'on peut bien vivre sans la nécessaire et traditionnelle soupe marocaine de ce mois sacré.
Dommage que les femmes touristes ne montent pas, en été, dans les bus d'Agadir, en bikini, comme elles le font dans les bus de la Costa Del Sol. Elles feraient progresser les mentalités d'ici, de plusieurs siècles et imposeraient leur droit, quasi- mondialement reconnu sur les cinq continents, droit de se déplacer en bikini...
Car les paraboles, l'internet et toutes les nouvelles technologies ne font visiblement rien progresser. On voit, chez nous, des femmes qui suivent religieusement des feuilletons mexicains et qui, pour sortir, mettent le voile intégral - ou burqa - des gants et des lunettes noires. C'est comme si les personnages de ces séries étaient des extra-terrestres, des êtres qui viennent du paradis promis où tous les interdits d'ici-bas seront autorisés et les plaisirs qu'ils procurent seront multipliés par milliers... A ce genre de personnes, les touristes montrent qu'ils sont, en chair et en os, semblables aux personnages des fictions...
Ces visiteurs ont joué un grand rôle dans l'évolution des mentalités en Espagne durant ces dernières décennies. Autrement dit, montrer ses jambes au pays où c'est presqu ' interdit, c'est contribuer à élargir l'espace des libertés, boire une bière au soleil devant des illuminés qui manifestent leur alcoolophobie maladive revient à mettre en pratique un droit universel...
Cet acte peut friser l’héroïsme tel ce touriste américain noir qui, dans un quartier populaire de la ville d'Agadir, a vécu une belle et pénible expérience durant le dernier mois de Ramadan : il a failli être lynché lorsqu'il s'est mis à boire et à fumer devant des gens qui l'ont pris pour un Marocain, seule la police a pu le délivrer des griffes de l’intolérance... Mais si un tel incident se répétait, nous serions certains que nos concitoyens deviendraient réellement plus tolérants. Cet Américain a donc participé, malgré lui, à une action éducative.
Les boîtes de nuit et autres discothèques n'existent que dans les hôtels classés au moins quatre étoiles et donc essentiellement édifiées pour les étrangers... Il n'y a aucune discothèque en rase campagne comme dans de nombreux pays y compris africains... La danse étant de plus en plus mal vue, il n' y a aucun espace qui lui est réservé... Quant aux bars, eux aussi, ils existent essentiellement pour les touristes et autres étrangers. Les musulmans qui boivent de l'alcool n'existent pas et s'ils existaient, ils n'ont qu'à se cacher ou à partir à l'étranger, par exemple en Turquie, pour boire à leur guise comme font des millions d' Iraniens...
Pendant Ramadan, nos rues vivent, au coucher du soleil, un véritable couvre- feu qui n'est rompu que par les touristes... Ces derniers montrent à nos concitoyens qu'on peut bien vivre sans la nécessaire et traditionnelle soupe marocaine de ce mois sacré.
Dommage que les femmes touristes ne montent pas, en été, dans les bus d'Agadir, en bikini, comme elles le font dans les bus de la Costa Del Sol. Elles feraient progresser les mentalités d'ici, de plusieurs siècles et imposeraient leur droit, quasi- mondialement reconnu sur les cinq continents, droit de se déplacer en bikini...
Car les paraboles, l'internet et toutes les nouvelles technologies ne font visiblement rien progresser. On voit, chez nous, des femmes qui suivent religieusement des feuilletons mexicains et qui, pour sortir, mettent le voile intégral - ou burqa - des gants et des lunettes noires. C'est comme si les personnages de ces séries étaient des extra-terrestres, des êtres qui viennent du paradis promis où tous les interdits d'ici-bas seront autorisés et les plaisirs qu'ils procurent seront multipliés par milliers... A ce genre de personnes, les touristes montrent qu'ils sont, en chair et en os, semblables aux personnages des fictions...
Ces visiteurs ont joué un grand rôle dans l'évolution des mentalités en Espagne durant ces dernières décennies. Autrement dit, montrer ses jambes au pays où c'est presqu ' interdit, c'est contribuer à élargir l'espace des libertés, boire une bière au soleil devant des illuminés qui manifestent leur alcoolophobie maladive revient à mettre en pratique un droit universel...
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