Notre identité, c'est notre intimité. Les savants, ou fkihs, chez nous c'étaient des gens qui avaient appris par coeur tous les versets et sourates coraniques et un peu de commentaires. Le savoir économique se limitait au calcul de la zakat (impôt charitable) et de l'héritage...Nous n'avions pas ces armadas de prétentieux savants et autres technocrates...
Notre artisan-type c'était un individu assis tailleur et entouré de quatre enfants - apprentis. Chacun d'eux avait une fonction bien définie, selon l'âge: le premier travaille, le second s'occupe du thé à la menthe, le troisième fait les courses et le petit quatrième surveille les apparitions de la maîtresse de l'artisan cachée derrière les persiennes. Cette entreprise à associé unique gagnait quelques pièces de monnaie par jour, largement suffisantes pour faire vivre les dix personnes et avoir des économies...C'était la belle époque de notre artisanat...
Quant aux fellahs (agriculteurs) qu'étaient les quatre vingt pour cent de nos compatriotes, il y a cinquante ans, ils travaillaient correctement abstraction faite du prix du travail. Qu'il pleuve ou qu'il ne pleuve pas, ils faisaient le même effort... C'était avant le triste âge des syndicats et des inspecteurs du travail....Cette maladie coloniale... D'ailleurs, ils n'ont pas tout à fait tort ceux qui pensent que notre CNSS ( la sécurité sociale marocaine) est haram quand on voit que des responsables de cette caisse sociale détournent impunément des sommes astronomiques...Dans ce domaine, nous devrions faire comme les USA et non comme la France...
En 2012, le fkih, l'artisan, et le fellah ont tous radicalement changé.
Tous ont oublié ou délaissé leurs nombreuses fêtes traditionnelles. Ils ont trouvé un substitut.
Tous ont relâché leurs liens tribaux et familiaux. Ils sont, à présent, dans une totale impasse.
Tous conjuguent bien l'expression "aimer l'argent". Ils ont tous différentes dettes non réglées.
Le substitut aux fêtes traditionnelles ce sont les petites manifs par- ci, par - là. Ce sont les sit-in,c'est le
corporatisme en voie de développement.
L'impasse en question est le fait que tout l'environnement matériel, culturel, professionnel et moral pousse à relâcher les liens familiaux. Au même moment, l'idéologie islamiste qui a, à présent, le vent en poupe s'oppose à la liberté individuelle...Cette impasse est une glissade où les gens s’accrochent au Q les uns les autres.
Le Q n'est pas la qualité du travail ou des produits et qui handicape nos exportations. le Q est bel et bien le cul et ses histoires telles les fatwas du fkih dit Zemzami autorisant les musulmanes célibataires à se masturber avec une carotte , ou encore la toute dernière condamnation par le chef du MUR ( Mouvement Unicité et Réforme, la chapelle idéologique du Parti majoritaire) condamnation sans appel, du "bisou" très respectable de notre premier ministre - qui travaille sous l'oeil vigilant du MUR - à l'épouse de l'ambassadeur américain, ou encore la lutte héroïque de nos salafistes pour couvrir de tissu tout bout de peau féminine, ou pour empêcher le vin légalement produit de circuler, ou encore l'interdiction de la pub pour les jeux du hasard, ou encore la lutte contre l'usage du parler marocain à la télé, ou encore la levée de boucliers dès qu'une femme montre un bout de ses fesses... Ces gens voient juste le derrière, les uns les autres, un peu à la manière des mythiques gens de la caverne avec en plus le mouvement descendant...
Ils oublient, dans leur chute, tous les problèmes qu'ils ont à affronter; allant de ceux de la vie de tous les jours au remboursement de leurs dettes, des questions plus ou moins graves risquent ainsi de rester sans réponse...Et ce MUR risque fort bien de conduire notre pays droit au mur!...
Nous vivons donc avec une pénible nostalgie du passé, le temps où nous n'étions que sept millions. Alors qu' aujourd'hui, nous souffrons tous de nous être trop multiplié et de vouloir instaurer un système proche de celui des petites bourgades qu'étaient Médine et la Mecque il y a quatorze siècles...
Notre artisan-type c'était un individu assis tailleur et entouré de quatre enfants - apprentis. Chacun d'eux avait une fonction bien définie, selon l'âge: le premier travaille, le second s'occupe du thé à la menthe, le troisième fait les courses et le petit quatrième surveille les apparitions de la maîtresse de l'artisan cachée derrière les persiennes. Cette entreprise à associé unique gagnait quelques pièces de monnaie par jour, largement suffisantes pour faire vivre les dix personnes et avoir des économies...C'était la belle époque de notre artisanat...
Quant aux fellahs (agriculteurs) qu'étaient les quatre vingt pour cent de nos compatriotes, il y a cinquante ans, ils travaillaient correctement abstraction faite du prix du travail. Qu'il pleuve ou qu'il ne pleuve pas, ils faisaient le même effort... C'était avant le triste âge des syndicats et des inspecteurs du travail....Cette maladie coloniale... D'ailleurs, ils n'ont pas tout à fait tort ceux qui pensent que notre CNSS ( la sécurité sociale marocaine) est haram quand on voit que des responsables de cette caisse sociale détournent impunément des sommes astronomiques...Dans ce domaine, nous devrions faire comme les USA et non comme la France...
En 2012, le fkih, l'artisan, et le fellah ont tous radicalement changé.
Tous ont oublié ou délaissé leurs nombreuses fêtes traditionnelles. Ils ont trouvé un substitut.
Tous ont relâché leurs liens tribaux et familiaux. Ils sont, à présent, dans une totale impasse.
Tous conjuguent bien l'expression "aimer l'argent". Ils ont tous différentes dettes non réglées.
Le substitut aux fêtes traditionnelles ce sont les petites manifs par- ci, par - là. Ce sont les sit-in,c'est le
corporatisme en voie de développement.
L'impasse en question est le fait que tout l'environnement matériel, culturel, professionnel et moral pousse à relâcher les liens familiaux. Au même moment, l'idéologie islamiste qui a, à présent, le vent en poupe s'oppose à la liberté individuelle...Cette impasse est une glissade où les gens s’accrochent au Q les uns les autres.
Le Q n'est pas la qualité du travail ou des produits et qui handicape nos exportations. le Q est bel et bien le cul et ses histoires telles les fatwas du fkih dit Zemzami autorisant les musulmanes célibataires à se masturber avec une carotte , ou encore la toute dernière condamnation par le chef du MUR ( Mouvement Unicité et Réforme, la chapelle idéologique du Parti majoritaire) condamnation sans appel, du "bisou" très respectable de notre premier ministre - qui travaille sous l'oeil vigilant du MUR - à l'épouse de l'ambassadeur américain, ou encore la lutte héroïque de nos salafistes pour couvrir de tissu tout bout de peau féminine, ou pour empêcher le vin légalement produit de circuler, ou encore l'interdiction de la pub pour les jeux du hasard, ou encore la lutte contre l'usage du parler marocain à la télé, ou encore la levée de boucliers dès qu'une femme montre un bout de ses fesses... Ces gens voient juste le derrière, les uns les autres, un peu à la manière des mythiques gens de la caverne avec en plus le mouvement descendant...
Ils oublient, dans leur chute, tous les problèmes qu'ils ont à affronter; allant de ceux de la vie de tous les jours au remboursement de leurs dettes, des questions plus ou moins graves risquent ainsi de rester sans réponse...Et ce MUR risque fort bien de conduire notre pays droit au mur!...
Nous vivons donc avec une pénible nostalgie du passé, le temps où nous n'étions que sept millions. Alors qu' aujourd'hui, nous souffrons tous de nous être trop multiplié et de vouloir instaurer un système proche de celui des petites bourgades qu'étaient Médine et la Mecque il y a quatorze siècles...
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