samedi 28 novembre 2015

Maroc: Députée plantant des daechois à Khouribga

Ecraser alcools, musiques et arts = faire pousser des Daechiens     

                             
                             En Indonésie, des djihadistes débiles écrasent l'alcool avec un
                             bulldozer tandis qu'au Maroc une djihadiste inavouée écrase la
                             musique avec un bulldoser (voir les quotidiens arabophones Al
                             Ahdathe à la une et Al Akhbar en p.2 du 28/11/2015).

A l’extrémité est de «l’Ouma Islamia»,  en Indonésie, on écrase des bouteilles et des boîtes d’alcools avec un bulldozer… Ce genre de djihad débile pousse, chaque année, deux millions de musulmans du plus grand pays musulman au monde à changer de religion. La plupart des bourgeois indonésiens  sont déjà devenus chrétiens selon le journal Washington Post…

A l’extrémité ouest de la même «Ouma Islamia», dans le beau royaume du Maroc, une islamiste, conseillère municipale-députée de la ville de Khouribga, démocratiquement élue, la dénommée Rabéa Ch…, se prenant pour la mythologique «Rabéa El Aadaouia», conduit un bulldozer pour détruire une tribune érigée par une association pour son sixième festival musical... Certains de nos islamistes n’arrivent pas à supporter d’autres musiques que les leurs…

Cette députée se veut plus islamiste que le chef de son parti islamiste qui dirige notre gouvernement et qui a même dansé dans un ahwach à Dcheira (Agadir). L’ahwach étant une danse païenne amazighe… L'élue se veut plus royaliste que le Roi puisque le gouverneur et le pacha de la ville ont autorisé le festival qu'elle interdit

Or, les djihadistes daechiens poussent essentiellement dans l’absence des alcools, réduits à être clandestins, dans l’absence de toute musique différente de leurs chants religieux y compris celle des «Gens du Livre» (les juifs et les chrétiens). Ces marginaux de l’Humanité poussent dans un milieu où on essaye d’appliquer à la lettre la charia («le diktat de la rue à l’époque du Prophète» dixit feu Allal El Fassi, un salafiste éclairé), une charia revue et retravaillée par d’obscurs imams qui se prennent pour le clergé islamique. Le Prophète Sidna Mohamed a pourtant bien dit qu’il n’y a pas de clergé dans l’islam et que  «le halal est bayine et le haram est bayine» (le bien est clair, le mal est clair = une reconnaissance de la primauté de la raison et de la logique sur les interdits religieux. Ce qui a fait dire aussi bien au philosophe tunisien Talbi, qu’à certains penseurs européens que «le vrai islam est la plus laïque des grandes religions»…


Même si les alcools, les musiques, le cinéma et les autres arts "non halal" sont «sataniques», ce qui reste à prouver, le coran ne dit pas qu’il faille lutter contre Satan avec des bulldozers ou avec des bombes… Les hadjs se contentent à la Mecque de jeter de petits cailloux à son stèle.  Un monument en béton élevé à son honneur ! …  Le coran ne dit pas, en outre, de traîner devant les tribunaux un artiste et une artiste pour avoir montré une réalité normalement cachée par des murs et par du tissu… (Une association islamiste a porté plainte devant le tribunal de première instance de Marrakech contre Nabil Ayouche et Loubna Abidar accusés d'avoir fait un film osé)…


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