mardi 7 août 2012

DES FRUITS "D’ÂNE" A GOGO, DES FRUITS POURRIS A MAHIA.


Sur la route nationale menant de Tiznit à Agadir, je suis tombé sur un barrage de la gendarmerie royale. Les hommes en armes ont arrêté une camionnette pleine de figue de barbarie. Un fruit jusqu'ici sauvage, traditionnellement qualifié de " fruit des ânes ".
J'ai entendu les gendarmes dire au chauffeur arrêté : " C'est interdit de transporter des figues de barbarie vers Agadir " ... Un autre de ces interdits qui valorisent ce qui l'est.
Pourtant, cette ville est en passe de devenir un grand marché de ces figues à ciel ouvert puisque, avec les énormes pastèques, c'est le fruit le plus vendu actuellement à Agadir. Et il semblerait que des "nosranis" parviennent à extraire de ce "  fruit d'âne " une huile qui vaut plus de mille Euros le litre... Une sorte de revanche des ânes !
Alors que des fruits, "pour les Hommes"  relativement nouveaux, sont devenus absolument immangeables tel le kiwi vendu par Carrefour de Talborjt, par exemple. Ce fruit pue avant d'arriver à mûrir. De même une sorte de tomate pue très vite, juste en devenant mûre.
Autrement dit : " Au secours! Messieurs les Gendarmes! Au secours! Sauvez- nous des fruits que même les ânes les plus affamés ne voudraient pas du tout manger.
C"est qu'on manipule, on trafique, on pesticide, et on pestifère tellement ces produits agricoles qu'ils ne conviennent plus qu'à la fabrication d'une mahia ( eau de vie ) clandestine de très mauvaise qualité, juste bonne à saouler des ânes bipèdes dont le nombre se multiplie dangereusement pour l'environnement. Cette mahia que la dernière surtaxe islamiste maladroite des alcools légaux a très sensiblement encouragée au nez et à la barbe d'une gendarmerie royale qui a tellement de chats à fouetter...
Car il est urgent d'arrêter le crime de certains agriculteurs et éleveurs qui ne pense qu'à mettre sur le marché des produits trafiqués et qui ressemblent à des légumes, à des fruits ou à de la viande des bêtes habituelles...




Notre richissime ministre de l'agriculture et des pêches inaugure ici une exportation de ces "fruits d'âne" vers l'Europe. Si nous produisions des saucissons d'âne, nous pourrions faire beaucoup plus à l'export. Mais y a -t-il encore des ânes à Tamazight ? Je parle évidemment des quadrupèdes, ceux qui ont de grandes oreilles...

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