jeudi 21 mai 2020

Les banques pourront-elle adorer moins l'argent et + l'homme ?

Bonjour pour vendredi j'ai une evaluation en art plastique je doi ...François de Siebenthal: Caricatures et slogans

Effectivement, on peut qualifier, après les ultras des trois religions moyen orientales, le coronavirus d'un soldat de Dieu car il provoque une terrible tornade dans le système capitaliste mondial. Basée sur le profit et la consommation, cette machine est le moteur de la SCIE (Société de Consommation Individualiste et Égoïste). Cette maléfique scie est le produit d'un progrès animal. Elle scie tout dans les pays capitalistes. Elle broie telle une machine à viande hachée dans des pays comme le nôtre où ce n'est pas tout à fait le même capitalisme qui règne mais sa variante la plus sauvage aggravée par les trois peu glorieuses: La corruption, la rente et l'impunité...

Le Maroc se différencie de plus en plus: Seuls les riches ont de belles lunettes, de belles dents, de belles voitures, de belles salles de sport, de beaux palais, font de belles fêtes etc... Les riches tentent en vain de former leurs propres familles loin des pauvres... En attendant la guerre, la cassure s'approfondit. Les riches s'enrichissent de plus en plus mécaniquement tandis que l'immense majorité de la population s'appauvrit dangereusement. Les S.A. mangent les SARL... Ce que j'ai vu, ce que je vois et ce que je vis me donnent envie de vomir... Si je devais choisir entre revivre mon passé à l'ombre de ce même système ou attraper le coronavirus ou un arrêt cardiaque, je n'hésiterais pas pour un silencieux arrêt cardiaque. De toute façon j'ai de moins en moins peur de mourir ! Mon paradis c'est voir s'écrouler ces injustices ! En attendant je faisais de la misère une énergie durant des années...

Celles-ci ont pour causes, essentiellement, trois peu glorieuses et vieilles pratiques : La rente, la corruption et l'impunité. Si et seulement si ces trois pratiques étaient accompagnées d'un zeste de morale : Si on disait aux profiteurs de ces "facilités spéciales pour gagner plus" de mieux payer leurs employés et surtout, surtout si on les incitait à partager la rente, le fruit de la corruption ou le butin. A noter que donner la charité n'est pas partager mais plutôt se moquer de l'autre... Cependant, un monstrueux animal assoiffé et affamé ne donne jamais de leçon morale...

Des animaux hyper égoïstes mènent la barque... Vers où ? Chacun imagine vers où à partir surtout de ses revenus... A partir d'un certain niveau de vie high class, c'est l'aveuglement... Dans cette société, gagner beaucoup moins, du jour au lendemain, est pire que tout autre malheur: Pour votre épouse et pour vos enfants vous n'êtes plus un homme car vous devenez incapable de leur garantir le même train de vie contrairement aux élus parvenus et aux boss corrompus qui parviennent donc à être de vrais musulmans... C'est-à-dire à très bien entretenir des enfants, un harem et à avoir des serviteurs... Autrement dit gagner il faut gagner plus de 25 SMIG pour être un "vrai homme" !

Lorsque je gagnais au moins 35 SMIG et que je faisais entrer au pays en devises 2 à 5 fois ma retraite, je pensais autrement ! J'ignorais que dans ce pays musulman le halal, le vrai halal c'est-à-dire une activité non spéculative où on a une marge de moins de 10 %, ce halal est l'autoroute de la misère.  Le système hyper corrompu a alors fini par me pousser vers le prolétariat des travailleurs, des gens drogués et plus esclaves que travailleurs mentalement, culturellement et économiquement. Ce système est une machine qui oeuvre afin que dans le royaume il n' y ait plus que cent gros groupes qui monopolisent tout et un million de coopératives de prostituées et trente millions de mendiants. La corruption en gros remplacera la corruption au détail...  (Vous voulez savoir comment ma chute s'est passée: Lisez mes écrits)
La plupart des hommes politiques et des intellectuels ont vendu leur âme au système actuel. J'espère que notre Roi guidera une véritable révolution nationale démocratique mettant fin à la dangereuse dérive civilisationnelle ! Une infime minorité de notre élite constitue cependant une exception qui n'a pas vendu son âme. Parmi cette minorité figure Abdeslam Seddiki, ex ministre de l'emploi et des affaires sociales et toujours travailleur intellectuel. Voici un de ses écrits actuels:
Le secteur bancaire face à la gestion de la crise : quelques interrogations.
Par Abdeslam Seddiki.
Au cours de cette période de lutte contre la pandémie corona et ses conséquences économiques et sociales, des voix se sont élevées tant de la part des entreprises que des particuliers pour critiquer le comportement du secteur bancaire dans la gestion de la crise. Ces milieux estiment, à leurs yeux, que le secteur bancaire n’a pas été à la hauteur de ses responsabilités en faisant preuve d’un comportement égoïste. Très vite, ces critiques ont été relayées, quoique d’une façon atténuée, par certaines organisations politiques tant dans leurs différents communiqués qu’au niveau sein du parlement. Pour sa part le GPBM, rejette en bloc ces remontrances les considérant comme infondées en affirmant que le secteur bancaire marocain s’est très rapidement engagé dans l’effort national de prévention et de gestion des conséquences de la pandémie Covid-19 sur les plans tant sanitaire, social, économique que financier, renouvelant “sa mobilisation et sa ferme détermination à continuer dans cette voie”. Nous sommes donc en face d’un problème national réel dont il convient de démêler l’écheveau.
Il faut rappeler que ces frictions entre la banque et l’entreprise ne datent pas d'aujourd’hui. Elles sont permanentes et leur intensité évolue en fonction de la conjoncture. En situation de crise, il va sans dire, chaque partie a tendance à mettre la responsabilité sur l’autre. Ce qui ne fait qu’aiguiser les contradictions à tel point que la contradiction secondaire entre les deux fractions du capital : bancaire et industriel (productif) tend à devenir fondamentale. Ce fut le cas lors de la passe d’armes entre la CGEM et le GPBM en mars dernier.
Cet échange virulent a comme toile de fonds, sous couvert de solidarité nationale, la défense des intérêts catégoriels autour du partage des revenus (qui peuvent être positifs ou négatifs). En effet, les différentes fractions du capital – bancaire, commercial, productif- se nourrissent et s’abreuvent de la même source : les revenus du capital. Ces derniers se partagent entre l’intérêt (revenu de la banque) et le profit (revenu de l’entreprise productive et du commerçant). Comme il n’y a pas de règle écrite de partage du « butin », chaque fraction essaie de tirer la couverture de son côté pour s’en accaparer la plus grande partie. Le seul élément de régulation réside dans la fixation par la Banque Centrale, d’un « taux directeur », qui est l’équivalent en quelque sorte du SMIG sur le marché du travail.
L’analyse marxiste du capital et du capitalisme est plus explicite. En tant que rapport social, l’argent ne devient capital que lorsqu’il est échangé en marchandises (moyens de production et force de travail) pour produire une valeur additionnelle qui est la « plus-value ». Celle-ci, incorporée dans la marchandise produite, est le résultat de l’effort des travailleurs et de la force de travail. Elle se « réalise » sur le marché pour se transformer en profit, lequel à son tour est partagé entre les différentes catégories du capital, souvent en fonction du rapport des forces dominant.
En période de crise, comme celle que nous vivons présentement, où le procès de production est à l’arrêt ou tourne au ralenti, provoquant ainsi un chômage massif et une diminution drastique des revenus à la fois salariaux et du capital, les contradictions internes au capital s’approfondissent et leur régulation devient plus compliquée. D’où l’intervention de l’Etat en tant que régulateur de premier plan et assureur social en dernière instance pour pallier les défaillances du marché. Le Fonds covid-19 joue parfaitement ce rôle en venant en aide à la fois aux entreprises en difficulté et en garantissant aux travailleurs mis en chômage partiel un revenu minimum de 2000DH.
Dans ces conditions, il faut bien que l’ensemble des intervenants assument leur part de « sacrifices » et participent, chacun en fonction de ses moyens à cet effort de solidarité nationale. Nous pensons, en toute objectivité, que le secteur bancaire a pu rectifier le tir à travers les deux dernières mesures annoncées récemment : celle de renoncer à la distribution des dividendes relatifs à l’exercice de 2019 en vue de renforcer les fonds propres ; celle qui consiste à prendre en charge avec l'Etat l'intégralité des intérêts intercalaires, générés par le report des échéances des crédits logement et consommation pour la période s'étalant entre mars à juin 2020. Précisons que cette dernière mesure est valable pour les personnes ayant des échéances mensuelles de crédit allant jusqu'à 3000 DH pour les crédits logement et 1500 DH pour les crédits consommation, y compris ceux contractés auprès des sociétés de financement.
Pour mieux apprécier le comportement du secteur bancaire, il faut comprendre sa spécificité et ce qui le différencie d’une entreprise quelconque. En effet, la plus grande différence réside dans le fait que la banque, contrairement aux apparences, gère des fonds qui ne lui appartiennent pas. Elle possède dans le meilleur des cas 20% des fonds qu’elle distribue sous forme de crédit. Les 80% restants appartiennent aux épargnants, personnes physiques (ménages) et institutionnels dont notamment les caisses de retraite et de prévoyance sociale (argent des cotisants). Ce faisant, elle est donc tenue d’observer un maximum de prudence pour ne pas perdre la confiance des épargnants. D’autant plus qu’elle aura à faire face à des faillites éventuelles d’entreprises et à l’amoncellement des créances « toxiques » dues aux cessations de paiement. Les banques doivent s’y préparer pour ne pas être prises de court. En outre, elles seront vivement sollicitées à soutenir le redémarrage de l’économie. C’est pour cela que la faillite d’une banque est plus grave que celle d’une entreprise, toutes proportions gardées.
Toujours est-il que la grande entreprise résiste beaucoup mieux que la PME. La première est intégrée de plus en plus avec le capital bancaire sous la houlette du capital financier. Ce qui résout la contradiction entre les différentes fractions du capital en se dissolvant dans une entité unique. Par conséquent, ce sont surtout les PME qui éprouvent le plus de difficultés à accéder au crédit à des conditions avantageuses étant donné le rapport asymétrique qui existe entre les deux protagonistes à savoir le monde industriel et le monde financier. D’où la pertinence et l’urgence de la création d’une banque publique d’investissement dédiée essentiellement aux PME.
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En haut: Un paysan travailleur attend les 800 Dh mensuels de l'Etat pour survivre !                                                  
En bas: Un 
 charlatan qui fut ministre durant 5 ans attend 90 000 Dh mensuels de retraite à vie versés par le  même Etat ! Dans ces conditions, pas étonnant qu'un chiot de banquier s'offre une vie de luxe dans un jet, une vie dont rêvent des travailleurs de banques... car c'est le mektoub qui partage.                   
Tant que ces genres de scandaleux partages demeureront, parler démocratie ou économie ou politique c'est prendre des vessies pour des lanternes !



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