vendredi 7 septembre 2012

MAROC: QUAND LE MEN RECULE, LA BUREAUCRATIE AVANCE

Dernière minute: on vient d'apprendre que le Ministère de l'Education Nationale ( MEN ) vient de ne plus interdire mais de seulement subordonner la pratique des heures sup à un papier délivré par la bureaucratie de ce MEN... Autrement dit, on fait du surplace pédagogique ! Du progrès bureaucratique en perspective...
Le Maroc est très mal classé en ce qui concerne son système éducatif. Rien ne va à tous les niveaux de l'enseignement. On a beau changer les méthodes et les programmes, notre pays s'enfonce dans un énorme gaspillage des deniers publics. A mesure que l'indépendance vieillit -elle a 56 ans- le système donne l'impression qu'il va tirer sa révérence avant d'avoir atteint l'âge de la retraite.
En effet, le département de l'Education Nationale est devenu le plus grand budgétivore du Royaume. Cependant sa rentabilité est inversement proportionnelle au budget qu'il engloutit.
C'est vrai que l'école publique n'est pas une invention marocaine. Pourtant le monde entier dispose de  cet aquis moderne.
Pourquoi ça ne marche pas chez nous ? Pourquoi ça marche moins bien que dans des pays africains, asiatiques, et latino-américains, parfois plus pauvres ?
Au risque de froisser des amis enseignants, une vérité s'impose: la TRAITRISE de la majorité du corps enseignant qui a la tête ailleurs, du corps encadrant, qui n'encadre rien du tout ( sauf le privé qui paie ) et du corps administratif bureaucrate par essence. Ces "ousteds" qui baignent dans une société vivant au rythme de la course effrénée à l'argent, ne font pas du tout leur travail. Pire, plus ils sont  mieux payés, moins ils font d'efforts, plus ils s'absentent. Ils ne jouent absolument pas leur rôle socio-culturel ni en ville ni à la campagne... Ils font grève quand ils veulent... Ils constituent le principal groupe de fonctionnaires néo-makhzaniens aux abois. Ce sont eux qui produisent des partis comme ces islamistes  qui ont le vent en poupe grâce à eux...
Ceux parmi ces "ousteds" qui touchent de six à plus de dix fois le SMIG, se permettent de servir en premier lieu l'enseignement privé et de mépriser pratiquement le public. Mieux, ils trouvent normal de scolariser leurs enfants dans des établissements privées, eux qui sont employés par le public !
La décision du Ministre en charge de ce département malade, d'interdire "temporairement" aux enseignants de faire des heures supplémentaires dans le privé pour laisser des emplois aux milliers de chômeurs diplômés, est un minimum. IL FAUT QUE M. EL OUAFA METTE DE L'ORDRE DANS SES TROUPES ! Lui qui vient du Brésil, il a peut être une potion magique venant de l'Amazonie, juste pour maquiller le pessimisme !...




A droite l'instit dans une école privée... A gauche le même instit dans l'école publique !

1 commentaire:

  1. "C'est en Palestine où les enseignants veulent et font leur travail..."

    ou?
    quand?
    preuve ??

    je n' y crois pas une demi-seconde
    encore la lamentable propagandastaffel des "irresponsables" palestiniens

    crois moi...ils sont un peu mieux équipés et dotés que tes compatriotes

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