NAJAT BELKACEM, cette rose porteuse des paroles officielles...

Félicitations à Najat Belkacem qui vient d'être nommée Ministre des Droits de la Femme et Porte Parole du gouvernement de la République Française. Une telle nomination équivaut à une multitude de raids menés par des escadrilles de Mirages et de Rafales sur des tribus de mohameds qui continuent de porter fièrement l'étendard de la phallocratie. Ce bombardement éclairé est un signe que ne verront certainement pas ces Marocains actuellement perdus dans les sentiers d'un islamisme qui s'entête à considérer la Femme comme un être éternellement mineur.
La nomination de Najat Belkacem, originaire de Nador au Nord du Maroc, est une gifle à tous ces hommes- particulièrement à Nador- qui vont jusqu'à empêcher leurs femmes et leurs filles de regarder la rue derrière les persiennes de fenêtres closes...
Cette nomination, d'une part, est aussi une gifle à son collègue marocain, lui aussi porte parole d'un gouvernement où il n'y a qu'une seule femme qui milite contre l'égalité des sexes. Une femme dont le foulard cache mal une gêne continuelle. C'est encore une gifle quand Najat annonce la diminution du salaire des ministres...  Notre "modeste" ministre homme a certes ouvert aux gens l'ascenseur qui était précédemment réservé au seul M.le Ministre... Quelle ouverture Sidi!...  Et quelle évolution Lalla!...
Notre malheur aujourd'hui c'est la lecture littérale de l'islam et le surdosage de la religiosité. Une lecture qui résume la question de la femme dans l'islam à " avant l'islam des tribus d'Arabie enterraient les filles vivantes, l' avènement de l'islam a libéré la femme" point c'est tout et il faut le croire, sinon...
Cependant, qu'on note bien que tous les Marocains ne sont pas islamistes et que seuls un million trois cent mille, sur vingt millions en âge de voter, ont effectivement voté islamiste fin 2011, exactement autant que ceux qui ont voté blanc... La reine du Maroc, Lalla Salma, comme les autres princesses ne portent pas le voile depuis Mohamed V, il y a cinquante ans...
D'ailleurs, et d'autre part, y a-t-il meilleure porte parole qu'une jeune femme. Evidemment lorsque cette parole ressemble à un chapelet de diamants, parole d'hommes et de femmes libres. Libres de nommer une musulmane ministre...   Et non pas, comme d'aucuns, libres d'étaler leurs chapelets de péchés, leur alcoolophobie et leur morbide fixation sur l'exhibition  légitime d'une féminité incontournable...

("c'est la faute au papa, il aurait dû ne pas l'envoyer à l'école. Elle aurait dû rester au pays pour nager dans le "bonheur" d'une épouse serviable et corvéable à volonté, dans la "joie" d'une mère poule dont les problèmes ne dépassent pas le poulailler."Dixit un citoyen de Nador qui dort. Une joyeuse vie prénatale.)