Les enclaves espagnoles au nord du Maroc ne méritent pas que les Marocains se fâchent avec leurs voisins du nord. Leur rétrocession éventuelle par l'Espagne n'apporterait au Maroc que des problèmes supplémentaires. Il faut bien noter qu'il y a cinq enclaves qui sont vieilles de quatre à cinq siècles: deux villes dans deux presqu'îles et trois rochers occupés, à quelques mètres de la côte, pour surveiller les Maures qui ont été chassés d'Andalousie depuis le temps d'Isabelle La Catholique et de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, c'est-à-dire plus de cinq siècles.
Il ne faut absolument pas perdre de vue que 800 000 Marocains vivent en Espagne ( plus qu'à l'époque andalouse!) et que depuis l'arrivée des islamistes au pouvoir au Maroc, il est bien agréable de pouvoir boire tranquillement une bière à Sebta, pour les habitants des villes marocaines voisines et à Mélilia pour les autres villes marocaines des environs.
Il faut donc attendre que le Maroc soit plus développé ou au moins aussi développé que l'Espagne pour que ces enclaves redeviennent marocaines par la force des choses.
L'idéal serait même que d'autres enclaves, où on peut boire et s'amuser librement, puissent exister sur la côte atlantique comme au bon vieux temps; car regardez l'ancienne enclave de Sidi Ifni, sa récupération est un poids, une responsabilité que nous n'avons pas bien pu porter. Il y a certes des sites hôteliers comme Mazagan, mais ils sont plutôt chers.
D'aucuns reprochent aux responsables d'avoir bien accueilli ces derniers jours des autorités de Sebta et de Mélilia à Marrakech, ces gens-là ne font que de la surenchère démagogique.
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