dimanche 8 mars 2015

Sex en promotion à Dcheira, après le samedi soir de Benkirane


Si nos islamistes refusent les festivals, les discothèques et tout ce qui leur ressemble comme manifestations et lieux de "débauche", leurs meetings ont tout l'air de festivals: pieux et moraux au début, mais à la fin Satan montre son nez...
Le nez satanique commence par un "ahwach" (danse amazighe sexiste: ici avec les seuls hommes). Et voici notre pieux islamiste, Benkirane le premier ministre du royaume littéralement happé par la transe de cette danse paienne et presque chinoise (...) qu'est l'ahwach amazigh... 
Benkirane a commencé son discours par un exercice structurel de la formule coranique commençant par la négation: "la illaha ila Allah" ( il n'y a de dieu qu'Allah) en disant "...nous ne parlons plus..." et il se met à parler !...
Autrement dit il y a islamiste et islamiste. Il y a des islamistes malades de leurs dogmes systémiques. Ceux-là, par exemple, qui détruisent la planète daechienne (Etat Islamique). Ils passeraient illico presto, par les armes, tous les membres de cette troupe folklorique d'ahwach pour "pratiques non islamiques et mécréantes"... Et il y a des islamistes civilisés, bien élevés, suffisamment nourris qui ne peuvent pas ne pas avoir un minimum de tôle errance pardon de réelle tolérance... Benkirane et ses amis font partie de ces "bons islamistes" quoi qu'on dise...
Après la fête, et comme les très nombreuses femmes ne sont pas raccompagnées jusque chez elles (seul Kadhafi faisait escorter les lycéennes de Tripoli jusque chez elles), Satan a fait la fête dans les ruelles de Dcheira où le sexe était en promotion... Ainsi, de jeunes ouvriers habitant Jorf (quartier encore plus misérable à un kilomètre de là), ont pu satisfaire leur besoin libidique pour 20 DH... De même les guerrabas ( vendeurs clandestins d'alcools clandestins) ont profité du meeting pour faire de belles affaires à la barbe de la police sans barbe... Mais c'est une autre affaire.

Benkirane, notre premier ministre islamiste, le troisième de gauche, en train de danser avec une troupe folklorique d'ahwach amazigh.

Aux dernières législatives partielles les islamistes ont eu 29 000 voix ici. Leur intégrité relative leur garantit un avenir certain...

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