Un visage d'enfant posé sur un corps de jeune femme. Jean, tee-shirt blanc imprimé «Fashion Girl», un collier de deux perles de verre bleu sur une fine lanière de cuir noir: Irini Samir est une ado de son temps. Elle a 16 ans, la vie devant elle et des projets plein la tête. Pourtant, ses yeux ombrés de cernes trahissent la crainte. Assise sur un banc dans le jardin d'une église copte d'une lointaine banlieue du Caire, elle tourne subitement le regard vers le côté, telle une biche effarouchée.
C'est que cette jeune chrétienne d'Egypte craint d'être enlevée, comme sa soeur, par des Frères musulmans ou par des Salafistes pour être "mariée" de force après, ou avant, qu'elle ait épousé la religion islamique version salafiste...
Il est certain que la "chrétienne" qui s'est converti hier à l'islam sur la tribune des Frères Musulmans à la place Rabea Al Aadaouia ne fait pas partie de cette conquête islamiste car elle avait plus de 40 ans...
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