dimanche 9 septembre 2012

MAROC: QUAND LA DÉFAITE EST MEILLEURE QUE LA VICTOIRE




A bien y penser les actuels résultats du sport au Maroc sont bienfaiteurs. Puisque quand ça va mal, il vaut mieux que les abcès se manifestent nettement dans cette période historique de l'adolescence de notre islam.
Deux attitudes sont possibles: la première consiste à cacher sa tête dans le sable, à laisser son Q en l'air et à rejeter la responsabilité de tous les maux sur les autres proches ou lointains, la seconde consiste à voir les problèmes en face, à appeler les choses par leur nom et à laisser Allah là où il est, c'est-à-dire à ne pas l'utiliser comme on veut...
Ainsi, aucun secteur d'activité, aucun aspect de la vie ne réjouit dans ce beau Royaume. A commencer par l'Education Nationale qui est en train d'être liquidée par la traîtrise de centaines de milliers de fonctionnaires et par une concurrence déloyale du privé basé sur une culture paranoïaque de l'argent. Celui-ci tend à devenir la seule valeur sociale abstraction faite des valeurs religieuses momifiées.
On réduit la liberté individuelle au statut d'un émigré sans papiers. On se veut moderne alors qu'on n'arrive même pas à garantir le droit universellement reconnu de boire une bière au soleil. On surtaxe les alcools et on oublie de taxer le clandestin et les drogues qui font bien plus de dégâts. On refuse de payer des impôts conséquents lorsque qu'on gagne des centaines de fois le SMIG... On laisse se développer une mendicité très nuisible... Dans l'Administration on fait semblant de travailler moins de 35 heures par semaine... Et le monde des responsables ressemble à celui des vautours sur un cadavre...
A croire que, étant le plus à l'Ouest du monde arabo-islamique, la crème de l'arabitude et de l'arabêtise se soient fixées dans ce pays car arrêtée par l'océan...
                         




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