Aux Idaou Gnidif, j'ai dormi sur un toit à Tiguissass, non loin du siège de la commune. Le ciel était merveilleusement étoilé. La voie lactée était très visible. J'ai vu passer à 7 kilomètres/seconde la station orbitale chinoise ! C'était tellement beau que l'idée de Dieu s'imposait d'elle même. Mais un dieu inaccessible à nous autres bactéries sur un grain de poussière perdu dans cet infini étourdissant. Dieu peut être tout sauf comparable à un empereur byzantin avec ses esclaves ! (A3odo billah mina chitane rajim).
Mais ce qui n'était pas beau aux Idaou Gnidif c'est, la nuit, les incessants aboiements de chiens contre les sangliers qui creusent les racines de tout ce qui est vert et le jour, les cris des autochtones contre les nomades envahisseurs avec leurs troupeaux bouffant tout ce qui est vert ! Originaire de la région notre richissime chef du gouvernement fait la sourde oreille aux plaintes de ses frères et sœurs qu'il semble avoir vendus au souk du sacré profit fou et aveugle ! Cette soif du profit est animale... Elle me laisse perplexe dans ma recherche du Dieu...
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